Forcené du Lardin : l'ex-militaire est toujours hospitalisé et ne parle toujours pas

Trois mois après sa cavale de 36 heures entre le Lardin-Saint-Lazare et Condat (Dordogne), le forcené du Lardin est toujours hospitalisé à l'Unité Hospitalière Sécurisée Inter-Régionale (UHSI) du Centre hospitalier de Bordeaux. Selon nos informations, cet ex-militaire de 29 ans serait particulièrement agité dans sa chambre d'hôpital sécurisée. Il y a plusieurs semaines, il aurait tenté de s'extuber alors qu'il est sous assistance respiratoire. Lors de cet incident à l'hôpital, les ERIS (Équipe Régionale d'Intervention et de Sécurité) sont intervenues avant qu'il ne soit transféré dans un autre service pour être à nouveau intubé. Lors de son interpellation le lundi 31 mai, il avait été lourdement blessé à la gorge par un tir des hommes du GIGN à ses trousses depuis trois jours. Avant son placement en garde à vue puis en détention provisoire à l'hôpital, son pronostic vital a été engagé plusieurs jours.

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Dans cette unité réservée aux personnes ayant "un comportement dangereux" du CHU de Bordeaux, l'ex-forcené reçoit des soins plusieurs fois par jour sous la surveillance de trois agents de l'administration pénitentiaire.

Dans la nuit du 29 au 30 mai dernier, ce Périgourdin sous contrôle judiciaire après quatre condamnations pour violences conjugales se rend chez son ex-compagne, chez qui il avait interdiction de paraître. Les gendarmes interviennent dans la nuit, mais l'ex-militaire est armé. Après plusieurs échanges de tirs, il parvient à prendre la fuite. Ainsi commence la traque de 36 heures.