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Féminicide de Mérignac : l'ex-mari de la femme brûlée vive en 2021 renvoyé devant les assises de Gironde pour assassinat

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L'ex-mari de Chahinez Daoud, brûlée vive en 2021 à Mérignac près de Bordeaux, a été renvoyé devant la cour d'assises de Gironde pour assassinat, a appris ce vendredi l'Agence Radio France auprès du parquet de Bordeaux, confirmant une information de l'AFP. La date du procès n'est pas encore connue.

Le 5 mai 2021, 400 personnes environ se réunissent à Mérignac pour rendre hommage à Chahinez, 31 ans, brûlée vive la veille par son mari. Le 5 mai 2021, 400 personnes environ se réunissent à Mérignac pour rendre hommage à Chahinez, 31 ans, brûlée vive la veille par son mari.
Le 5 mai 2021, 400 personnes environ se réunissent à Mérignac pour rendre hommage à Chahinez, 31 ans, brûlée vive la veille par son mari. © Radio France - Thomas Coignac

Mounir Boutaa, 44 ans est renvoyé devant la cour d'assises de la Gironde pour assassinat, a appris l'Agence Radio France auprès du parquet de Bordeaux ce vendredi, confirmant une information de l'AFP. Il sera jugé pour avoir brûlé vive son ex-épouse dans la rue, Chahinez Daoud, 31 ans, le 4 mai 2021, à Mérignac, près de Bordeaux. Il l'avait auparavant blessée par balle aux jambes. La date du procès de Mounir Boutaa devant les assises n'est pas encore connue.

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La victime, Chahinez Daoud, mère de trois enfants, avait déposé plusieurs plaintes contre son ex-mari, dont une pour des violences un mois et demi avant les faits. Mounir Boutaa venait de sortir de prison, après avoir été condamné pour violences conjugales en 2020. Ce féminicide était devenu le symbole des échecs de la lutte contre les violences faites aux femmes.

Cinq policiers sanctionnés

L'affaire avait conduit le gouvernement à diligenter une mission d'inspection sur les conditions de remise en liberté et le suivi de l'ex-mari. Elle avait relevé une série de "défaillances", tandis qu'une enquête de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) pointait des fautes et des erreurs d'appréciation. La plainte déposée par la victime avait par exemple été mal enregistrée.

Cinq policiers avaient fait l'objet de sanctions disciplinaires, dont le directeur départemental de la police de Gironde et le commissaire de Mérignac en fonction à l'époque. Ils avaient omis d'informer leur hiérarchie et la mission d'inspection que le policier ayant mal enregistré la plainte de la victime avait lui-même été mis en cause pour violences conjugales. Ce dernier avait été radié de la police.

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