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Evêque de La Rochelle : l'archevêque de Poitiers attend la suite de l'enquête pour des violences sexuelles

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Ce jeudi 22 juin, l'évêque de La Rochelle a été suspendu de ses fonctions à sa demande et temporairement par le Vatican. Il est au cœur d'une enquête pour des "faits de nature sexuelle". L'archevêque de Poitiers était favorable à cette mise en retrait le temps des investigations.

Monseigneur Wintzer, archevêque de Poitiers, dans les studios de France Bleu Poitou le 23 juin. Monseigneur Wintzer, archevêque de Poitiers, dans les studios de France Bleu Poitou le 23 juin.
Monseigneur Wintzer, archevêque de Poitiers, dans les studios de France Bleu Poitou le 23 juin. © Radio France - Fanny Bouvard

Sur France Bleu Poitou, Monseigneur Wintzer est clair : "il y a des situations où le service que l'on peut rendre est empêché et là c'est le cas pour l'évêque de La Rochelle". L'archevêque de Poitiers réagit à l'enquête pour des faits des nature sexuelle, impliquant l'homme d'église, et rappelle qu'il était favorable à la suspension de fonctions, actée ce jeudi 22 juin par le Vatican. L'évêque de La Rochelle est accusé de violences sexuelles dans le cadre de fonctions qu'il exerçait en région parisienne en 2013. Jusqu'à nouvel ordre, le prélat qui nie les faits, est remplacé par l'évêque de Luçon en Vendée.

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Enquête à La Rochelle, suspicions à Angoulême

Dans la province catholique de Poitiers, l'archevêque note une autre affaire en cours. "Des articles de presse ont aussi été publiés concernant l'évêque d'Angoulême, pour des faits de non-dénonciation pour des affaires dont il aurait eu connaissance il y a 20 ans", détaille-t-il, sans parler d'enquête judiciaire. "Des choses qui n'étaient pas dites hier, le sont aujourd'hui et on ne peut qu'estimer de manière positive le fait que les victimes soient entendues".

Pas de nouveaux prêtres en 2023 dans la province de Poitiers

Le Conseil des Evêques de France a publié jeudi 22 juin, ses chiffres concernant l'ordination des prêtres pour l'année 2023. 88 hommes rejoignent ainsi les rangs de l'Eglise catholique. "C'est peu et il n'y en a aucun chez nous", souligne Monseigneur Wintzer. "Ca marque une évolution de la présence sociale du catholicisme et je pense que les questions d'abus sexuels freinent ces engagements pour toute la vie au sein de l'Eglise", explique l'archevêque de Poitiers.

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