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EN IMAGES - Un exercice d'envergure de la police en Dordogne pour simuler une attaque terroriste

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Quelque 80 personnes, dont de nombreux policiers et pompiers, ont participé à une simulation en conditions réelles d'attaque sur un établissement scolaire, à l'école de l'Alba à Bergerac mercredi 3 avril. Un exercice impressionnant, qui vise à être prêt en cas de véritable menace.

Les policiers avec des équipements lourds se sont entraînés à faire face à une attaque dans une école, mercredi, à l'école de l'Alba. Les policiers avec des équipements lourds se sont entraînés à faire face à une attaque dans une école, mercredi, à l'école de l'Alba.
Les policiers avec des équipements lourds se sont entraînés à faire face à une attaque dans une école, mercredi, à l'école de l'Alba. - Police nationale

"Aux effectifs sur Bergerac, coups de feu, coups de feu, place de l'Alba, au niveau de l'école" : c'est un appel radio à toutes les patrouilles qui donne le top départ de l'exercice. Il est midi passé à Bergerac, des dizaines de policiers sont dans les starting-blocks pour un entraînement en conditions réelles : une simulation d'attaque armée à l'école de l'Alba, avec un forcené qui tire sur élèves et professeurs, avant de se retrancher avec des otages dans une salle de classe.

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Une simulation d'attaque dans une école

Mais ça, les policiers n'en savent rien. Quand la première patrouille de police secours arrive sur place, à trois, équipés seulement de leur pistolet et d'un maigre bouclier en attendant des renforts, ils doivent très vite renseigner l'état-major, prendre en charge les premiers blessés avant l'arrivée des pompiers. Très vite, les messages radio s'emballent, des coups de feu - enregistrés et diffusés par haut-parleur - retentissent. Des policiers de la BAC équipés avec des casques et des armes lourdes arrivent sur place.

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Les policiers n'ont aucune idée de ce qu'ils découvrent à l'intérieur de l'école, et doivent progresser prudemment.
Les policiers n'ont aucune idée de ce qu'ils découvrent à l'intérieur de l'école, et doivent progresser prudemment. - Police nationale
Une colonne de la BAC avec des équipements "lourds", bouclier, casques et fusil d'assaut arrive en renfort des primo-intervenants.
Une colonne de la BAC avec des équipements "lourds", bouclier, casques et fusil d'assaut arrive en renfort des primo-intervenants. - Police nationale

Les pompiers aussi sont mobilisés, équipés en casques et gilets pare-balle pour former un groupe d'extraction qui va sortir les blessés sur des brancards roulants, sous la protection de la police. "L'objectif principal, c'est de maîtriser le forcené, mais c'est aussi de porter secours au plus grand nombre et c'est pour ça qu'on travaille sur l'interopérabilité, c'est-à-dire avec d'autres partenaires, en particulier les sapeurs-pompiers pour qu'ils puissent extraire les victimes le plus rapidement possible", explique le commissaire Sébastien Sarti, le directeur interdépartemental de la police en Dordogne.

"Les scénarios les plus réalistes possible"

L'exercice, d'envergure, a mobilisé 24 policiers, une quinzaine de sapeurs-pompiers, et le personnel de l'école en conditions quasi-réelles pendant plusieurs heures. "Ce sont des exercices complexes à organiser, on en fait chaque année comme au Palio l'an dernier, et chaque fois on prépare des scénarios les plus réalistes possible", assure le directeur de la police. Un entraînement d'autant plus important cette année que les policiers périgourdins vont aller en renfort à Paris pour les Jeux Olympiques.

Les pompiers équipés de protections pare-balle chargent un blessé, pendant que la police les protège.
Les pompiers équipés de protections pare-balle chargent un blessé, pendant que la police les protège. - Police nationale
Dans l'établissement, les policiers les mieux formés ouvrent chaque porte, vérifient chaque recoin.
Dans l'établissement, les policiers les mieux formés ouvrent chaque porte, vérifient chaque recoin. - Police nationale

Un entraînement avant les Jeux Olympiques

L'exercice a été organisé un mercredi après-midi, quand les enfants ne sont pas à l'école : ce sont une quarantaine d'élèves-infirmiers de Bergerac qui ont été mis à contribution pour jouer le rôle des élèves, blessés, otages, ou seulement confinés dans les salles de classe.

La menace est bien réelle partout sur le territoire, après les attaques à Trèbes, Arras ou encore Conflans-Sainte-Honorine ces dernières années. Les policiers de Dordogne ne peuvent pas attendre le RAID ou le GIGN : s'il le faut, c'est eux qui doivent intervenir, le plus vite possible.

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