Double meurtre dans les Yvelines : Larossi Abballa connaissait-il ses victimes ?
C'est un nouvel élément dans l'enquête sur le meurtre d'un couple de policiers à Magnanville (Yvelines). Selon plusieurs titres de presse française mercredi soir, le tueur a affirmé aux policiers du Raid qu'il avait eu un différend avec sa victime, le commandant de police Jean-Baptiste Salvaing.
"Il était venu chez moi, maintenant c'est moi qui viens chez lui" : voilà ce qu'aurait dit Larossi Abballa aux policiers du Raid, lundi soir, alors qu'il s'était retranché au domicile de ses deux victimes, Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider, tous deux fonctionnaires de police. Une information rapportée mercredi par Libération et confirmée au Monde par une source policière.
Une déclaration qui pourrait accréditer la thèse d'un différend personnel entre le tueur et ses victimes. Le commandant Jean-Baptiste Salvaing avait travaillé, avant Les Mureaux, au commissariat de Mantes-La-Jolie, commune de résidence de Larossi Abballa.
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Un acte isolé, ou des complicités ?
Trois jours après le meurtre, le choix de la cible fait partie des points sur lesquels les enquêteurs concentrent leurs investigations. Le téléphone du tueur, retrouvé chez ses parents, va être analysé, ainsi que le matériel informatique retrouvé chez les trois personnes interpellées et placées en garde à vue le lendemain du meurtre.
La question des complicités est également au coeur de l'enquête : les policiers cherchent à savoir si ces trois hommes de 27, 29 et 44 ans, toujours en garde à vue ce jeudi matin, ont aidé Larossi Abballa. Deux de ces hommes ont en effet été condamnés avec lui en 2013 pour participation à une filière djihadiste vers le Pakistan. Le parquet doit décider si leur garde à vue sera prolongée de 48 heures supplémentaires.
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