Dordogne : ils se font cambrioler par leur voisin en robe de chambre

Vincent n'a pas tout de suite compris ce qu'il se passait. Le jeune homme âgé de 20 ans raconte sur France Bleu Périgord : ce dimanche 12 novembre matin, peu après cinq heures du matin, il a aperçu une silhouette dans sa chambre. Vincent s'est réveillé, il n'a pas ses lunettes et il a d'abord pensé qu'il s'agissait de son frère, mais sans réponse de sa part, il a touché la silhouette devant lui. "Je me suis rendu compte que l'homme portait une robe de chambre" et ce n'était pas son frère. Dans sa chambre, leur mère a entendu du bruit, mais elle a pensé qu'il s'agissait de ses fils qui partaient travailler.

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Vincent est choqué : "je suis resté bloqué pendant quelques secondes, ce n'est pas un réveil auquel on s'attend". D'autant plus qu'il a reconnu le cambrioleur, c'est son voisin qui s'est enfui en courant. Vincent va voir son frère qui dort dans la chambre d'à côté.

Une partie des objets volés retrouvés

"J'ai retrouvé mon frère en panique, il venait de voir deux traces de pas sur son lit. Le voleur est monté sur son lit pendant qu'il dormait pour prendre des objets dans son armoire". Les deux frères se sont rendu compte que le cambrioleur était entré par la fenêtre, qu'il était resté environ une heure sur place et qu'il avait pris leurs téléphones, de l'argent liquide, des cartouches de cigarettes et les clés des voitures.

Les deux jeunes sont ensuite allés chez leur voisin où ils ont retrouvé un sac avec une partie de leurs affaires. Ils ont ensuite appelé les gendarmes de la brigade de Saint-Astier qui ont interpellé le voisin.

Un quotidien transformé

Le voisin a ensuite reconnu le vol en garde à vue. Il sera jugé au premier trimestre 2024 au tribunal de Périgueux. En attendant, il est rentré chez lui. Vincent et son frère ont retrouvé une partie des objets volets.

Mais depuis, pour la famille, le quotidien a changé. "Je le vis très mal, je suis très en colère et pas rassuré", explique Sandra, leur mère qui se déplace très difficilement ; "je ferme les volets plus tôt, je vérifie que tout est fermé à clé avant d'aller me coucher. On a plus le sentiment d'être chez nous [..] et désormais, j'appréhende d'aller faire les courses, car je ne veux pas laisser la maison sans personne".

Vincent a été très choqué le jour même, "j'ai craqué au travail et le soir aussi, après quand on est occupé, on y pense moins". Il estime que son frère est plus marqué : "depuis, il évite de dormir à la maison et il parle moins. Avant, il restait une partie de la soirée dans le jardin dehors, maintenant, il rentre beaucoup plus tôt".

Depuis le vol, les gendarmes de Saint-Astier ont renforcé les patrouilles, la nuit, dans le quartier.