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Au premier jour de son procès, Lelandais reconnaît avoir "donné la mort" à Maëlys et "présente ses excuses"

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Le procès de Nordahl Lelandais pour le meurtre sur la petite Maëlys s'est ouvert ce lundi devant la cour d'assises de l'Isère, à Grenoble. L'accusé a présenté ses excuses à la famille de la victime et sa personnalité a été analysée... sans pour autant réussir à expliquer ce qui a pu tout déclencher.

Chemise claire, cheveux poivre et sel et masque sur le visage, Nordahl Lelandais est apparu calme en ce premier jour de procès. Chemise claire, cheveux poivre et sel et masque sur le visage, Nordahl Lelandais est apparu calme en ce premier jour de procès.
Chemise claire, cheveux poivre et sel et masque sur le visage, Nordahl Lelandais est apparu calme en ce premier jour de procès. © Radio France - Valentin Pasquier

L'essentiel à retenir

  • Au premier jour de son procès, quand il a pris la parole pour la première fois, Nordahl Lelandais s'est excusé d'avoir "donné la mort à Maëlys, je ne le voulais pas" a-t-il déclaré, avant de promettre de "s'expliquer au cours de l'audience".
  • La famille de Maëlys est venue à l'audience avec des photos de la fillette et une immense peinture la représentant en train de sourire.
  • L'audience ne se fera pas à huis clos, même partiel. La cour a rejeté la demande de l'avocate des deux petites cousines de Nordahl Lelandais, jugé pour le meurtre de Maëlys, mais aussi pour agressions sexuelles sur ces deux fillettes de 8 et 10 ans aujourd'hui.
  • Devant le tribunal de Grenoble et la prison de Saint-Quentin-Fallavier, des affiches demandant "Justice pour Maëlys" ont été placardées par dizaines par le comité de soutien à la fillette, pour que l'accusé les voit à chaque fois qu'il sortira de prison.
  • Selon l'enquêtrice de personnalité, l'accusé a vécu une enfance heureuse et aimante, puis a connu une vie professionnelle et sentimentale chaotique. Des problèmes aggravés par des addictions à l'alcool et à la drogue. Mais aucun traumatisme n'explique le basculement de Nordahl Lelandais dans le crime.
  • Remontez le fil de la journée en commençant à lire en bas de la page.

Retour sur les moments forts de la première journée d'audience

20h00. L'audience est terminée pour aujourd'hui. Elle reprendra demain, mardi.  Merci d'avoir suivi ce direct. Rendez-vous dès 9 heures.

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20h00. Cet après-midi était placé sous le signe du déni a réagi Fabien Rajon, avocat de la mère de Maëlys, à la sortie de l'audience.

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19h56. Pour expliquer les faits, "je suis le seul à pouvoir répondre" déclare Nordahl Lelandais. Il parle d'un point de bascule après une relation qui aurait mal tourné fin 2016, "j'étais un vagabond, je m’expliquerai pendant les débats" promet-il à nouveau.

19h52. Réaction de Nordahl Lelandais après la déposition de sa mère : il veut clarifier un détail de sa scolarité "J'ai quitté sport étude parce qu'il n'y avait pas de biathlon" veut-il préciser. Interloquée, la présidente lui demande pourquoi revenir sur ce point là en particulier ? "Parce que c'est le premier évoqué" répond-il, avant d'ajouter avoir conscience que c’est difficile pour ses proches de venir devant la cour : "c’est dur des questions pour une mère, pour une sœur".

19h30. Maître Jakubowicz prend le relais : "Madame, comment expliquez-vous que votre fils tant aimé a donné la mort à une petite fille?" demande l'avocat de l'accusé. "Ce moment de folie, c’est dû à cette daube, c’est ça qui l’a rendu fou, moi je ne comprends pas" répond-elle du tac-au-tac, "Y a que ça" veut-elle se convaincre.

19h05. La mère de l'accusé lui trouve des excuses quant à ses arrêts de travail à répétition. "Il avait des problèmes de santé." Ou quand il revenait vivre chez elle : "Cela ne me gênait pas." Son addiction à la drogue ? "Je l'ai su après les faits". Elle se dit, à l'époque "accaparée par les soins de santé donnés à son mari". "C'est fini la famille" avoue encore Christiane Lelandais, depuis la révélation des agressions sur les petites-cousines. Elle est issue d'une fratrie de 13 frères et sœurs, mais un seul frère a gardé contact. 

18h30. Christiane, la mère de Nordahl Lelandais, témoigne actuellement à la barre pour parler d'un fils qui était un enfant calme, aimant la nature et la pêche. "Je n'étais pas en admiration, simplement, il réussissait ce qu'il entreprenait" dit-elle. Puis elle mélange les dates et les diplômes de son fils, sa scolarité difficile. Elle regrette qu'il ait dû quitter l'armée "ça le cadrait, il aimait ça. Après il était perdu". Mais son témoignage est laborieux. Comme lors du procès Noyer, en mai dernier, elle a beaucoup de mal à parler de son fils.

18h10. Maître Jakubowicz, avocat de l'accusé, demande à Alexandra de se livrer un peu plus. "C'est important pour la défense de votre frère", mais la demi-sœur a visiblement du mal à laisser sortir ses émotions. Presque inaudible, elle continue : "quand il a avoué, je lisais les sous-titres à la télé mais je ne comprenais pas. J'avais le jambes en coton. Comment on en arrive à faire cela?" s'interroge-t-elle, sans avoir la réponse. Puis elle conclue : "aujourd'hui, je ne le vois pas en tant que monstre. Il a pris pleinement conscience de ses actes. Il a compris la peine et la douleur qu’il a causé" assure-t-elle.

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17h51. Interrogée par les avocats des parties civiles, Alexandra se défend de minimiser les actes dont on accuse son frère. "Non, je ne banalise pas ses actes" répond-elle, agacée, "J'aime mon frère et ce qu'il a fait me fait horreur. Mais nous, ça fait cinq ans qu'on vit là-dedans et... on doit avancer."

17h02. L'audience reprend avec l'audition d'Alexandra, la demi-sœur de Nordahl Lelandais. Cheveux très courts, lunettes, une petite voix pour dire qu'elle a toujours eu de bons rapports avec l'accusé, "complices". Elle décrit comme "protecteur et serviable", elle avait "une image positive de lui". Puis, elle confie ne connaître qu'une "partie de lui" et qu'elle a découverte "avec les médias, une facette de mon frère qu’on n’imaginait pas". Concernant les faits, "on a longtemps été dans le déni, maintenant, on fait avec" déclare-t-elle laconiquement.

Elle va toujours le voir en prison et n'a visiblement pas envie d'enfoncer son frère ni d'aborder les sujets délicats : ses addictions, sa réaction quand elle a appris la vérité ou les changements de comportement éventuels de son frère. L'interrogatoire de la présidente se termine sans qu'on en sache beaucoup plus.

Des contradictions entre la vision de sa propre vie et la réalité

16h42. Fin de l'interrogatoire de l'enquêtrice de personnalité qui a duré deux heures. Suspension de 15 minutes. L'audition reprendra ensuite avec la demi-sœur et la mère de l'accusé.

16h10. C'est au tour des avocats des parties civiles de poser des questions, ils pointent tous les contradictions entre ce que l'accusé et ses proches disent de la vie de Nordahl Lelandais et la réalité des choses, notamment qu'ils sous-estiment ses addictions. 

16h01. L'enquêtrice dit ne pas avoir repéré d'événement traumatique dans la vie de Lelandais, qui expliquerait sa bascule criminelle "malgré mes questions répétées en ce sens", insiste-t-elle. 

15h40. Son parcours sentimental aussi est chaotique. Nordahl Lelandais n'arrive pas à vivre plus d'un an en couple, est souvent infidèle. Il se présente comme hétérosexuel, mais raconte une aventure avec un homme, rencontré sur internet. Il sort beaucoup, boit, consomme de la drogue : de la cocaïne, occasionnellement, du cannabis aussi.

Les mots "manipulateur", "menteur" reviennent souvent.

Parcours professionnel et sentimental chaotique

15h38. Adulte, le parcours professionnel de Nordahl Lelandais est difficile. Il intègre l'armée en 2001, normalement pour cinq ans, mais demande à en partir en 2004, en désaccord avec ses supérieurs. Un éternel "regret" pour lui_._ Réformé définitivement de l'armée en 2005, il enchaîne les petits boulots, se retrouve souvent en arrêt maladie. Il est décrit comme "colérique", "pas un gros bosseur", ayant "du mal à supporter l'autorité".

15h22. La présidente Valérie Blain pointe tout de même un redoublement en 4e, pour se rediriger vers l'alternance, puis une série d'échecs et l'abandon de l'alternance. Il n'obtiendra jamais de CAP mécanique, ni ne finira sport-étude. Il termine sa scolarité sans aucun diplôme. 

Un accusé à "l'enfance heureuse", "entouré d'amour"

15h13. L'enquête de personnalité retrace le parcours d'un accusé, mais sans aborder les faits qui lui sont reprochés. L'enquêtrice à la barre a rencontré Nordahl Lelandais à trois reprises. "Il s'est montré coopérant" même s'il a pu connaître des difficultés à "dater" certains événements et à "retracer son parcours sentimental et professionnel" dit-elle. Elle a aussi rencontré ses parents, décrit une "enfance heureuse", "sans carence affective" ou "matérielle", dans un foyer "entouré d'amour". L'accusé a reçu une éducation "basée sur la politesse et la transmission de valeurs". Elle parle encore d'une "adolescence et d'une scolarité sans problème".

14h38. Parmi les témoins absents, la présidente précise que l'un d'eux a le Covid-19 et qu'il sera entendu plus tard. L'avocat de l'accusé, Maître Alain Jakubowicz, ajoute que le frère de Nordahl Lelandais a finalement accepté de venir. Il témoignera mardi après-midi.

14h36. L'audience a repris. Au programme de l'après-midi : l'expertise de personnalité de l'ancien maître-chien et les témoignages de sa famille.

Ce qu'il faut retenir à la mi-journée, résumé dans notre vidéo ci-dessous :

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13h15. L'audience est suspendue, elle reprendra à 14h30.

13h10. Les avocats de la partie civile e sont pas dupes des excuses de Lelandais, il avait prononcé les mêmes phrases au procès du meurtre d'Arthur Noyer, mais n'avait avoué que confronté aux preuves irréfutables des enquêteurs.

Fabien Rajon, avocat de la mère de Maëlys : "nous verrons si cette vérité arrive, l'enjeu ce sont les sévices sexuels subis par Maëlys De Araujo, il a tout le loisir de nous dire la vérité, mais s'il ne le fait pas, nous pourrons compter sur le travail d'investigation des enquêteurs".

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Laurent Boguet est l'avocat de Joachim De Araujo, le père de Maëlys qui "appréhendait ses excuses et c'est un choc quand vous êtes face à celui qui reconnait avoir donné la mort à votre petite fille dans des conditions effroyables" explique son avocat.

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"Je voudrais leur présenter mes excuses. J'ai donné la mort à Maëlys. Je ne le voulais pas. [Il fait une pause] Je m'expliquerai au cours de l'audience" - Nordahl Lelandais

13h05. La présidente donne la parole à Nordahl Lelandais, la voix étouffée, qui déraille un peu, il se lève et se tourne vers la famille de Maëlys : "je voudrais leur présenter mes excuses. J'ai donné la mort à Maëlys. Je ne le voulais pas. [Il fait une pause] Je m'expliquerai au cours de l'audience". Puis, il s'excuse à nouveau. 

12h00. Après une courte pause, l'audience reprend. Pendant une heure, la présidente de la cour rappelle les faits, c'est un résumé de l'enquête. L'ordonnance de mise en accusation fait 47 pages. Masque sur le visage, impassible, l'accusé écoute en regardant la magistrate. Jennifer et Joachim De Araujo entourent leur fille aînée. Jennifer ne peut retenir ses larmes, consolée par Colleen.

Les faits seront détaillés dans les prochains jours, mais nous avons retracé dans l'article ci-dessous la chronologie de cette affaire hors norme, de la disparition de Maëlys, jusqu'au procès d'aujourd'hui.

11h28. Il n'y aura pas de huis clos partiel. Outre l'enlèvement et le meurtre de Maëlys, Nordahl Lelandais est aussi jugé pour des agressions sexuelles sur ses petites cousines, âgées aujourd'hui de 8 et 10 ans. Leur avocate réclamait le huis clos pour les audiences les concernant. C'est non décide la cour.

11h00. L'avocat général souhaite que l'ex-codétenu de l'accusé, qui affirmait avoir reçu, en prison, ses confidences concernant la mort de Maëlys, soit entendu. Farid C. a refusé de venir témoigner. Malgré son témoignage jugé peu fiable lors du procès du meurtre du caporal Noyer, la cour demande qu'il soit amené par la force.

Le banc des parties civiles.
Le banc des parties civiles. © Radio France - Véronique Pueyo

10h51. C'est au tour de l'appel des parties civiles, des témoins et des experts. Beaucoup de témoins sont absents : ex-compagnes, ancien meilleur ami, ex-amant. Le frère de Nordahl Lelandais a, lui aussi, refusé de venir. Dans une lettre, il a expliqué qu'il n'a "rien a dire de plus", "rien à voir avec cette affaire ni avec son frère". Il a trouvé un emploi de saisonnier, alors que son nom de famille avait compliqué sa recherche d'emploi. La cour ordonne malgré tout qu'il soit recherché pour être entendu.

10h38. Le tirage au sort des jurés est terminé. Puis, ils prêtent serment. Sur les douze jurés, on compte quatre femmes.

10h26. La cour procède au tirage au sort des jurés : six jurés titulaires et six jurés supplémentaires qui assisteront à tous les débats. C'est assez exceptionnel. La cour a pris cette décision en raison de la crise sanitaire et de la durée de l'audience.

Nous vous expliquons tout sur la composition et le fonctionnement d'un procès d'assises dans cet article : INFOGRAPHIE - Procès Lelandais : comment fonctionne une cour d'assises ?

La famille de Maëlys a apporté un portrait de la fillette dans la salle d'audience et des photos.
La famille de Maëlys a apporté un portrait de la fillette dans la salle d'audience et des photos. © Radio France - Mathilde Vinceneux

10h15. Ça y est, le procès s'ouvre. Nordahl Lelandais rentre dans le box des accusés vêtu d'un chemise bleu ciel et d'un pantalon clair. Il porte une barbe poivre et sel, remet son masque après avoir décliné son identité avec calme. Les parents de Maëlys tournent vers lui un portrait de l'enfant. Lelandais ne les regarde pas.

10h04. Le procès va s'ouvrir dans quelques minutes. Le box de l'accusé est encore vide. Plus de 250 journalistes sont accrédités pour suivre ce procès hors-norme, à l'écho médiatique très fort.

Les premières caméra de télévision sont arrivées très tôt ce matin.
Les premières caméra de télévision sont arrivées très tôt ce matin. © Radio France - Véronique Pueyo

09h30. "Le temps de la justice est arrivé, le moment est venu de mettre Nordahl Lelandais face à ses crimes. Nous le ferons avec dignité et avec combattivité, d'abord et avant tout pour Maëlys" a déclaré Maître Rajon, l'avocat de la mère de Maëlys, sur les marches du palais de justice, ce lundi matin. 

"Le moment est venu de mettre Nordahl Lelandais face à ses crimes" - Fabien Rajon, l'avocat de la famille maternelle de Maëlys

L'avocat de la famille maternelle de Maëlys a déclaré quelques mots devant la presse au premier jour du procès de Nordahl Lelandais.
L'avocat de la famille maternelle de Maëlys a déclaré quelques mots devant la presse au premier jour du procès de Nordahl Lelandais. © Radio France - Valentin Pasquier

De son côté, Alain Jakubowicz, l'avocat de Nordahl Lelandais, est arrivé sans faire de déclaration.

09h10. Le clan Maëlys arrive au tribunal de Grenoble, accompagné de leur avocat, par Fabien Rajon, qui s'est méticuleusement préparé pour ce procès, d'autant plus, qu'il "n'attend rien" de l'accusé. 

08h50. L'audience s'ouvre ce lundi, à dix heures. Des membres du collectif de Pont-de-Beauvoisin, qui ont participé aux recherches pour retrouver Maëlys, en août 2017, se sont installés tôt ce matin pour tenir une banderole réclamant "Justice pour Maëlys". Une banderole identique est longtemps restée accrochée à Pont-de-Beauvoisin, devant la salle des fêtes où Maëlys a été enlevée.

Deux membres du collectif de Pont-de-Beauvoisin, qui ont participé aux recherches en août 2017, tiennent une banderoles en souvenir de Maëlys devant le palais de justice de Grenoble.
Deux membres du collectif de Pont-de-Beauvoisin, qui ont participé aux recherches en août 2017, tiennent une banderoles en souvenir de Maëlys devant le palais de justice de Grenoble. © Radio France - Nicolas Peronnet

Devant la prison de Saint-Quentin-Fallavier, où est détenu Nordahl Lelandais, et tout au long du trajet en direction de Grenoble, une soixantaine de clichés de la fillette ont été placardés par son comité de soutien pour que l'accusé les voit à chaque fois qu'il sort de prison.

Des pancartes ont été affichées tout au long du trajet entre la prison de Saint-Quentin-Fallavier et le palais de justice de Grenoble.
Des pancartes ont été affichées tout au long du trajet entre la prison de Saint-Quentin-Fallavier et le palais de justice de Grenoble. - Collectif Maëlys
En tout, une soixantaine d'affiches ont été placardées dans tout le département de l'Isère, le long de la route entre la prison de Saint-Quentin et Grenoble.
En tout, une soixantaine d'affiches ont été placardées dans tout le département de l'Isère, le long de la route entre la prison de Saint-Quentin et Grenoble. - Collectif Maëlys

08h00. Covid-19 oblige, le nombre de places dans la salle d'audience est réduit pour le public. À 8h00 du matin, ce lundi, une centaine de personnes patientaient dans la file d'attente devant le palais de justice de Grenoble. Ce sont essentiellement des étudiants en droit.

La file d'attente devant le palais de justice de Grenoble, ce lundi, à 8h00, deux heures avant de début du procès de Nordahl Lelandais.
La file d'attente devant le palais de justice de Grenoble, ce lundi, à 8h00, deux heures avant de début du procès de Nordahl Lelandais. © Radio France - Nicolas Peronnet

07h30. Les enjeux de ce procès.

C'est un procès très attendu et qui sera, c'est certain, très suivi. Celui de Nordahl Lelandais, accusé de l'enlèvement et du meurtre de la petite Maëlys De Araujo, en août 2017, à Pont-de-Beauvoisin, en Isère. Ce procès s'ouvre ce lundi 31 janvier, pour trois semaines, devant la cour d'assises de l'Isère, à Grenoble. 

Nordahl Lelandais devra répondre d'enlèvement et de séquestration, ainsi que du meurtre, précédé d'un autre crime de la petite Maëlys, huit ans et demi. Il sera aussi jugé pour détention d'images pédopornographiques et pour deux agressions sexuelles sur des fillettes de sa famille. Déjà condamné pour le meurtre du caporal Arthur Noyer, l'ancien militaire purge déjà une peine de vingt ans de prison. Lors de ce deuxième procès, il risque la prison à perpétuité. 

France Bleu vous fera suivre l'audience, jour après jour, au cœur des débats.

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Les grandes dates de l'affaire Maëlys. © Visactu

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