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Deux poulains mini Shetland volés à Sernhac

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C'est la deuxième fois que l'élevage Lohé se fait voler des poneys. Cela s'est passé mardi 15 novembre en pleine journée et personne n'a rien vu. Une grande perte pour les mères, mais aussi pour l'éleveuse, Barbara.

Barbara au milieu de ses juments. L'un des deux poulains volés n'était pas encore sevré.
Barbara au milieu de ses juments. L'un des deux poulains volés n'était pas encore sevré. © Radio France - Solène Cressant

C'est la deuxième fois que l'élevage Lohé se fait voler des poneys. Cela s'est passé mardi en pleine journée et personne n'a rien vu. Une grande perte pour les mères, mais aussi pour l'éleveuse, Barbara Lohé.

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Des poulains à peine sevrés

La première fois, c'était en juillet 2015, en pleine nuit. Cette fois, ça s'est passé en plein jour, mardi 15 novembre. Deux poulains, l'un âgé de cinq mois et demi, l'autre, d'à peine trois mois ont été dérobés.

Ce sont des chevaux miniatures qui, à taille adulte, arrivent au niveau de la hanche. Les petits eux, ne sont pas plus hauts que le genou.

"Quand je suis arrivée dans le pré, les juments étaient paniquées, hennissaient de partout et j'ai vu qu'il manquait deux bébés à l'appel", raconte Barbara Lohé, responsable de l'élevage.

"Le second c'est un petit mal de trois mois. Il a encore vraiment besoin du lait de sa maman sinon il risque de ne pas passer l'hiver."

Les autres juments ont subi, elles aussi, un gros stress raconte l'éleveuse : "Elles sont toutes pleines, gestantes, ça peut entraîner la perte de leurs petits ou encore des coliques, des coups de sang. Un tas de chose."

Barbara a même la sensation d'avoir perdu ses propres bébés : "On suit les mères quand elles sont pleines. C'est 11 mois de gestation ! On dort à côté d'elles au moment où elles mettent bas, on ne compte pas nos heures !"

Des impacts financiers

Au-delà de la perte émotionnelle, c'est tout le travail de Barbara qui est réduit à néant avec ce vol. "Ça va forcément avoir des impacts financiers puisque déjà nous perdons deux petits, déjà réservés par des familles. Et puis on ne veut plus jamais ça, donc il va falloir renforcer la sécurité de nos prés, revoir nos installations".

"Je suis en colère contre les personnes qui ne respectent pas le travail qu'on fait. On se casse la tête pour présenter de beaux poneys, pour que les animaux se sentent bien. Ils ne respectent pas non plus les animaux. Je vous assure, ils ressentent, et là, les mamans sont très tristes, ça se voit."

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L'éleveuse a porté plainte, plusieurs pistes sont envisagées. Elle ne perd pas espoir de retrouver les poulains grâce aux réseaux sociaux et aux tracts qu'elle distribue partout aux alentours.

Si vous avez des informations sur ces deux petits poulains, n'hésitez pas à contacter Barbara Lohé au 06.27.21.00.75.

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