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Deux ans après l'explosion d'un immeuble à Witry-lès-Reims, le procès en appel

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Le 3 avril 2013, un immeuble de trois étages s'effondrait à Witry-lès-Reims après une explosion au gaz, faisant quatre morts. Deux ans plus tard, le procès en appel s'ouvre ce mercredi à Reims. Il dure deux jours. Deux hommes sont jugés : un locataire et un artisan reconnus coupables d'homicides et blessures involontaires lors du premier jugement en juillet 2014.

Un immeuble de trois étage s'effondre à Witry lès Reims le 3 avril 2013
Un immeuble de trois étage s'effondre à Witry lès Reims le 3 avril 2013 © Maxppp

Deux ans après l'explosion au gaz d'un immeuble à Witry-les-Reims, deux hommes sont jugés à partir de mercredi devant la cour d'appel de Reims pour leur responsabilité dans ce drame qui a fait quatre morts en avril 2013.

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Il s'agit du locataire de l'appartement où se serait produit l'explosion et d'un plombier chauffagiste qui était venu, la veille du drame, remplacer sa gazinière par une cuisinière électrique.

L'erreur humaine

Faute de matériel adapté, il n'avait pas immédiatement bouché le tuyau d'arrivée de gaz, et avait simplement fermé le robinet avec l'intention de revenir le lendemain terminer le travail.

A la barre, cet artisan avait tenté de minimiser sa responsabilité. Il avait affirmé ne pas avoir perçu de danger immédiat. Il ne savait visiblement pas que le locataire chez qui il était intervenu était un homme sous curatelle, alcoolique chronique.

Lors de l'audience, le locataire, lui même grièvement blessé dans l'explosion; s'était montré confus dans ses explications, incapable de se souvenir de cette soirée, de dire s'il avait oui ou non ouvert, sans doute, machinalement le robinet de gaz pour se préparer à dîner.

L'alcool

Et pour cause, les experts avaient évalué qu'il avait ce soir la plus de 3 grammes d'alcool par litre de sang. Le lendemain, à l'aube, la déflagration tuait un couple voisin, leur enfant de 4 ans, et leur oncle qui vivait dans un autre appartement de l'immeuble, littéralement soufflé par la violence de l'explosion

Lors du premier jugement, en juillet 2014, les deux hommes avaient été reconnus coupables d'homicides et de blessures involontaires. Le locataire avait été condamné à deux ans de prison avec sursis. Le plombier chauffagiste avait écopé de trois ans avec sursis et une interdiction d'exercer à vie son métier.

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