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Des collégiens de Nancy sensibilisés aux cyberviolences au tribunal judiciaire

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Une classe d'élèves de 4e du collège Chopin de Nancy a été reçue au tribunal judiciaire ce mardi pour une sensibilisation aux cyberviolences. Une séance face à des élèves au courant mais qui hésitent parfois à en parler quand ils en sont victimes.

Une classe de 4e du collège Chopin sensibilisée au cyberharcelement au tribunal judiciaire de Nancy Une classe de 4e du collège Chopin sensibilisée au cyberharcelement au tribunal judiciaire de Nancy
Une classe de 4e du collège Chopin sensibilisée au cyberharcelement au tribunal judiciaire de Nancy © Radio France - Cédric Lieto

Comment lutter contre le cyberharcèlement et globalement les violences sur internet ? A l'occasion de la journée européenne des victimes, une classe de 4e du collège Chopin de Nancy s'est rendue au tribunal judiciaire de Nancy ce mardi pour une sensibilisation aux cyberviolences réalisée par l'association France Victimes 54. Le phénomène du cyberharcèlement toucherait près de 20% des enfants de 8 à 18 ans selon une étude réalisée en 2021.

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Génération très connectée très tôt

Dans cette classe installée dans une salle d'audience, seuls 3 élèves n'ont pas de smartphone. Autant dire qu'ils ont tous été confrontés directement ou indirectement à des violences en ligne. Les questions sur des vidéos embarrassantes ou les commentaires sur les réseaux sociaux sont nombreuses. Des adolescents qui connaissent le fonctionnement des réseaux mais qui ne se protègent pas toujours. Ils sont rares à être aussi précautionneux qu'Abdoullah : "je fais bien attention à tout mettre en privé, que ce soit ma page Instagram, ma page Snapchat et je fais très attention aux gens qui m'ajoutent".

Une classe de 4e du collège Chopin sensibilisée au cyberharcelement au tribunal judiciaire de Nancy
Une classe de 4e du collège Chopin sensibilisée au cyberharcelement au tribunal judiciaire de Nancy © Radio France - Cédric Lieto

Au delà des bonnes pratiques, le but de Filiz Yazar, juriste à l'association France Victimes 54, c'est de convaincre les victimes de s'exprimer : "vous n'êtes pas seuls, c'est dur d'en parler mais il faut le faire. Une fois que vous avez trouvé la force nécessaire pour en parler, ça ne peut que vous aider". Des victimes qui existent dans la vraie vie, ce n'est pas du virtuel, rappelle Céline Deutsch, professeur d'histoire géographie au collège Chopin : "tous n'ont pas forcément toujours conscience que ce qui se passe dans le virtuel a un impact dans la réalité, que ce soit dans la douleur ou au niveau des sanctions".

D'autres actions de sensibilisations auront lieu à l'initiative de France Victimes 54. Si vous êtes témoin ou victime de cyberharcèlement, il existe un numéro gratuit : le 3018.

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