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Dérapages à la maison d'arrêt de Nîmes

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Trois surveillantes ont bravé le règlement intérieur au début du mois. Elles ont transmis des produits à des détenues, ce qui est totalement interdit. Des mesures ont été prises.

Maison d'arrêt de Nîmes
Maison d'arrêt de Nîmes © Maxppp

On ne peut pas vraiment dire qu'il s'agit d'un trafic, mais le petit jeu auquel se sont livré trois surveillantes de la maison d'arrêt de Nîmes est totalement interdit. Ces trois jeunes femmes, âgées entre 30 et 40 ans sont soupçonnées d'avoir fait entrer des produits pour les détenues : des produits d'hygiène et de beauté, mais aussi un téléphone portable. Il servait en fait de moyen de communication entre une surveillante et une détenue qui entretenaient une relation sexuelle.

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L'affaire aurait été découverte à la suite d'une dénonciation. L'examen de l'appareil aurait ensuite confirmé les faits et le contenu des textos échangés ne laissait guère de place au doute. Une affaire interne à la maison d'arrêt mais qui n'est pas restée sans suite . Ce genre de déparage peut aller loin, on se souvient du directeur de la maison d'arrêt de Versailles, Florent Gonçalves, qui avait entretenu une relation passionnelle avec l'une de ses plus emblématiques pensionnaires, Emma, 23 ans, l'appât du " gang des barbares". A Nîmes les faits sont beaucoup moins graves mais la direction a décidé d'agir.

Une mise à pied et deux mutations

Une des surveillantes , celle qui aurait transmis les produits de beauté a été mise à pied en attendant d'éventuelles sanctions, les deux autres ont été mutées , l'une à Béziers l'autre à Villeuneuve-les-Maguelone. Une décision pas anodine puisque en général ce sont les détenues qui sont déplacées et non les surveillants, la preuve que les soupçons sont lourds. Les faits se sont déroulés dans le quartier des femmes et ont été découverts au début du mois.

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