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Davantage de réponses au procès en appel de l'assassinat de la Croix de Bourgogne à Nancy ?

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Le procès en appel de l'assassinat de la place de la Croix de Bourgogne le 30 avril 2016 s'ouvre ce mardi 28 février devant la cour d'assises de Metz. Six personnes comparaissent pour trois semaines pour le meurtre d'un homme en pleine rue.

Khaled Arbouze avait été tué en pleine rue le 30 avril 2016 Khaled Arbouze avait été tué en pleine rue le 30 avril 2016
Khaled Arbouze avait été tué en pleine rue le 30 avril 2016 © Radio France - Cédric Lieto

Le 30 avril 2016, un homme d'une trentaine d'années était abattu en pleine rue, un samedi matin, place de la croix de Bourgogne à Nancy. Un assassinat par deux hommes cagoulés et armés qui n'avaient laissé aucune chance à leur victime, Khaled Arbouze, avant de prendre la fuite à bord d'un utilitaire. Deux ans après un premier procès à Nancy marqué par plusieurs acquittements dont ceux des deux hommes accusés de meurtres, le procès en appel démarre ce mardi 28 février devant la cour d'assises à Metz. Les peines de prison étaient allées de un à sept ans selon les cas en première instance. Le parquet général avait fait appel des acquittements criminels.

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Qui se cache sous les cagoules ?

Six personnes comparaissent donc jusqu'au 17 mars : deux pour assassinat, trois pour complicité et un dernier pour soustraction d'un criminel à l'arrestation ou aux recherches. Un deuxième procès avec l'ambition de connaître l'identité des deux tireurs. Lors du premier procès, la policière responsable de l'enquête n'avait pas su dire avec certitude quels membres de cette bande du quartier des Provinces à Laxou se cachaient sous les cagoules. Pas de certitudes même si des traces ADN des accusés avaient été retrouvées dans le véhicule du commando. L'autre interrogation réside autour du mobile de l'assassinat. Une bagarre dans un complexe de foot en salle est-elle vraiment l'étincelle, le déclencheur qui a conduit à des coups de feux à Vandoeuvre et Nancy puis au drame du 30 avril 2016 ? Faut-il y voir un règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants ?

Pour Maître Lee Takhedmit, avocat de Billy Mangin, accusé d'assassinat, acquitté en première instance mais condamné pour association de malfaiteurs, il s'agit d'obtenir un acquittement pur et simple en appel : "ils n'ont aucun élément permettant de penser que mon client aurait pu tirer ni pourquoi il aurait eu cette idée saugrenue. Ce dossier aurait sans doute pour le parquet général pu s'arrêter là. Mais très clairement, c'est une occasion pour mon client de se faire acquitter de manière intégrale".

Les langues vont-elles se délier ?

Pour en savoir davantage, il faudra que les langues se délient. Certains témoins n'avaient pas caché leur crainte de s'exprimer par peur de représailles ou avaient changé de version à l'audience. Les accusés étaient eux restés solidaires. L'un des deux accusés d'assassinat avait été jugé par défaut après avoir pris la fuite au Maroc. Du coté de la famille de la victime, les proches de Khaled Arbouze espèrent un autre dénouement qu'à Nancy. C'est comme cela qu'on peut comprendre le choix de changer d'avocat : c'est le ténor du barreau de Lille, intervenu dans l'affaire Outreau notamment, Frank Berton qui représentera toutes les parties civiles.

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