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Cour criminelle de Pau : une nounou condamnée à six ans de prison pour avoir secoué un bébé

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La cour criminelle de Pau a rendu son verdict après deux jours de procès. Une femme de 40 ans a été condamnée à une peine de six ans de prison. Elle était accusée d'avoir secoué un bébé entraînant une infirmité permanente en 2014, alors qu'elle gardait cet enfant de cinq mois chez elle à Lescar.

La cour criminelle de Pau (photo d'illustration) La cour criminelle de Pau (photo d'illustration)
La cour criminelle de Pau (photo d'illustration) © Radio France - Marion Aquilina

Cette nourrice âgée de 40 ans a été condamnée à la peine de six années de prison par la cour criminelle de Pau ce mardi soir. Cette femme a été jugée pendant deux jours dans une affaire de bébé secoué. Il s'agissait d'un bébé de cinq mois qu'elle gardait à son domicile à Lescar, en septembre 2014. La fillette aujourd'hui âgée de huit ans est handicapée. L'avocat général avait requis une peine de 10 ans de prison. 

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"On est quasiment huit ans jour pour jour après le drame" commente l'avocate de la partie civile, Me Angèle Feres-Massol qui insiste sur le fait que la question centrale de ce procès était de savoir qui avait pu provoquer le secouement dont la petite fille a été victime ce jour du 26 septembre 2014.

Une enfant qui pleurait beaucoup chez une nourrice exténuée

L'avocat général, Marie Hirigoyen, a pointé du doigt "le déni constant et incompréhensible" de la nourrice, et ce "malgré les expertises, malgré l'infirmité permanente". Selon l'avocat générale, la petite est "handicapée à vie par l'action volontaire" de la nounou à qui elle avait été confiée. Le contexte de fatigue de l'accusée a été évoqué lors des plaidoiries. Cette femme poursuivie pour avoir secoué un bébé était à l'époque "à bout" alors qu'elle était enceinte de quatre mois, et victime de pression, de "menace des autres parents de rompre leur contrat à cause des conséquences des pleurs de la petite sur les autres enfants", comme l'a également rappelé Marie Hirigoyen.

La nourrice mise en cause n'est pas partie en prison mardi soir à l'issue du verdict, elle a dix jours pour faire appel. Par ailleurs, en plus de la peine de six ans de prison, elle a interdiction définitive de toute activité avec des enfants et interdiction définitive d'être assistante maternelle.

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