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Corse, mise en examen de deux acteurs présumés de la GCC

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Deux des trois personnes entendues ces dernières heures par un magistrat du parquet national anti-terroriste dans le cadre d’une information judiciaire portant sur des actions revendiquées par la GCC.

L’entrée de la mairie d’Appietto (également école de la commune) en périphérie d’Ajaccio, cible d’un incendie. Le tag GCC découvert sur la façade, L’entrée de la mairie d’Appietto (également école de la commune) en périphérie d’Ajaccio, cible d’un incendie. Le tag GCC découvert sur la façade,
L’entrée de la mairie d’Appietto (également école de la commune) en périphérie d’Ajaccio, cible d’un incendie. Le tag GCC découvert sur la façade, © Radio France - Clémence Gourdon Negrini

Deux des trois hommes placés en garde à vue mardi, ont été mis en examen par un magistrat instructeur du parquet national anti-terroriste. Ils ont été placés en détention provisoire.

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Ils avaient été arrêtés dans le cadre d'une procédure ouverte pour « association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme » et des « destructions et dégradations par moyen dangereux en relation avec une entreprise terroriste » a confirmé une source judiciaire.

La garde-à-vue du troisième individu, incarcéré, a été levée sans suite.

Une vingtaine de faits revendiqués GCC

Une information judiciaire portant sur une vingtaine de faits commis en 2022-2023 et revendiqués par la GCC avait été ouverte. Des attentats perpétrés contre des résidences secondaires inhabitées et des mairies, principalement en région ajaccienne, signés « Ghjuventù Clandestina Corsa ».

Les deux hommes mis en cause avaient été interpellés à Ajaccio, mardi 16 janvier, puis transférés sur le continent en vue de leur placement en garde à vue dans les locaux de la sous-direction antiterroriste, à Levallois-Perret.

Selon l'AFP, il s’agit de deux jeunes de 22 ans. L'un d'eux a grandi et vit en Corse. L'autre n'est pas originaire de l'île et n'y habite pas. Il serait reproché à chacun une participation à une dizaine de faits.

En début de semaine, un quatrième homme avait également été appréhendé. Son interpellation concernait une autre procédure distincte ouverte pour « destruction par moyen dangereux en bande organisée et en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste ».

Après avoir été entendu par les enquêteurs, il a été laissé libre jeudi 18 janvier, sans aucune poursuite à son encontre.

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