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Changement radical de cap dans l'affaire de la Socodivin

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La cour d'appel de Montpellier a étudié ce jeudi le cas de Jean-Luc Cabaner. Ce négociant en vin est poursuivi pour escroquerie et banqueroute, il est soupçonné d'avoir grugé des dizaines de viticulteurs roussillonnais. Condamné à de la prison ferme en première instance, l'avocat général de la cour d'appel n'a requis aucune peine.

Bouteilles de vin dans une cave (illustration)
Bouteilles de vin dans une cave (illustration) © Fotolia

L'affaire de la Socodivin a connu un tournant à 180 degrés ce jeudi devant la cour d'appel de Montpellier. Le patron de cette société qui commercialise les vins du Roussillon doit répondre d'escroquerie et de banqueroute. La justice le soupçonne d'avoir floué des centaines de viticulteurs roussillonnais. Ils ne leur a pas payé commandes entre 2005 et 2006.

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Lors d'un premier jugement à Perpignan, ce patron, Jean-Luc Cabaner a été condamné à 2 ans et demi de prison ferme, il a effectué deux mois de détention provisoire, et il doit verser 5 000 euros de dommages-intérêts à chacune des victimes. Il a fait appel du jugement.Devant la cour d'appel, l'avocat général a épinglé les enquêteurs, il a qualifié l'instruction de "médiocre". Le magistrat n'a réclamé aucune peine , c'est à dire qu'au vu du dossier il ne croit pas en la culpabilité de Jean-Luc Cabaner.

Des réquisitions insupportables pour toutes les victimes, des centaines de viticulteurs n'ont jamais été payés. *"En 38 ans de carrière je n'ai jamais vu ça", * clame un de leurs avocats.

"ces réquisitions sont "d'une cruauté absolue]...[ ces viticulteurs n'ont pas été respectés"
(Me Jean Codognès, avocat d'une partie des victimes)

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En face, on est plutôt satisfait. L'avocat général a repris les arguments de la défense :* "Enfin on a été entendus"* , réagit Maître Sylvain Donnève, avocat de Jean-Luc Cabaner.

" Quand un procureur doute à ce point, on peut se poser des questions. Dix ans de procédure, deux mois de détention provisoire,**** c'est un fiasco !"
(Me Sylvain Donnève, avocat de Jean-Luc Cabaner)

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Maître Donnève ne mets pas en doute le statut de victimes pour ces vignerons, mais le fautif n'est pas son client . Le mot final revient aux juges. Ils rendront leur arrêt le 19 février 2015.

**> A lire aussi ** : dossier spécial sur le scandale de la Socodivin

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