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"C'est peut-être nous les prochains" : les supermarchés inquiets après la série de braquages en Dordogne

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Quatre braquages en une semaine dans des supermarchés de l'agglomération de Périgueux et les enquêteurs soupçonnent le même homme. Les commerçants sont inquiets.

La police a fait le tour des magasins à Chancelade pour donner une description du braqueur aux employés. La police a fait le tour des magasins à Chancelade pour donner une description du braqueur aux employés.
La police a fait le tour des magasins à Chancelade pour donner une description du braqueur aux employés. © Radio France - Marc Bertrand

Les policiers ont fait le tour des commerces de l'agglomération de Périgueux pour leur rappeler la conduite à tenir : en cas de braquage, on ne s'oppose pas, on s'exécute et on appelle les secours. Mallory travaille au carrefour de la rue Wilson à Périgueux, c'est sa mère qui lui a appris pour le quatrième braquage, dans un Spar du cours saint Georges. "Elle nous a appelé et elle nous a dit, ça va, vous n'avez pas de problème ? Bah c'est à deux pas d'ici quoi, et Chancelade au final c'est à 5, 10 minutes de voiture", raconte l'employée. Trois supermarchés ont été braqués dans la zone commerciale : l'Inter, le Lidl et Grand Frais. 

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"Tout de suite on balise, on a peur"

Pour le parquet de Périgueux, il s'agit vraisemblablement du même braqueur. C'est "le même mode opératoire, la même apparence physique". "Ça fait quatre, c'est peut-être nous les prochains", interroge Joris, un autre employé du magasin. 

Les commerçants ont reçu une description du braqueur. A chaque fois il porte des lunettes, un masque, et quelque chose sur la tête, un bob ou une casquette. Alors les employés gardent les yeux rivés sur les portes automatiques. "Chaque personne un peu habillée, on regarde. Tout de suite on balise, on a peur", ajoute Joris.

200 euros maximum dans les caisses 

"Il ne retournera plus à Marsac. Maintenant il va se rapprocher du centre-ville", suppute Grégory, l'agent de sécurité du magasin. Il sait qu'en cas de braquage, il est en première ligne mais ce n'est pas pour lui qu'il a peur, c'est pour ses collègues à la caisse. Il n'en dira pas plus, mais il a changé tout le système de sécurité du magasin. Il garde les yeux rivés sur les caméras de vidéosurveillance, et vide les caisses plus régulièrement, tous les deux cent euros. Des équipages de police tournent jour et nuit dans les zones commerciales et le centre-ville. 

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