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Bussière-Dunoise : L'homme qui a tiré sur des gendarmes en 2016 jugé aux Assises à partir de ce lundi

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Alain Volatron est jugé à partir de ce lundi devant la cour d'assises de la Creuse. En octobre 2016, lors de son expulsion, il a tiré sur des gendarmes et des riverains et fait quatre blessés.

Alain Volatron a tiré à plusieurs reprises sur des gendarmes et des riverains, lors de son expulsion, le 26 octobre 2016 Alain Volatron a tiré à plusieurs reprises sur des gendarmes et des riverains, lors de son expulsion, le 26 octobre 2016
Alain Volatron a tiré à plusieurs reprises sur des gendarmes et des riverains, lors de son expulsion, le 26 octobre 2016 © Radio France - Pierre-Antoine Lefort

Il avait tiré sur des gendarmes et des riverains lors de son expulsion. Alain Volatron est jugé à partir d'aujourd'hui devant la cour d'assises de la Creuse. Le 26 octobre 2016, cet homme de 62 ans a fait feu à de nombreuses reprises en direction des forces de l'ordre et de voisins, dans son hameau de Langledure, à Bussière-Dunoise. 

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Ce matin là, les huissiers viennent informer Alain Volatron de son expulsion de la grange qu'il occupe. Il n'a plus le droit d'y habiter : l'homme a été condamné en 2009 pour des violences sur son voisin. Il n'a jamais voulu payer les dommages et intérêts, la bâtisse a donc été saisie par la justice et donnée aux victimes. 

Il tire à de nombreuses reprises dans le village

A la vue des gendarmes, venus épauler les huissiers, l'accusé se réfugie dans un chalet en rondins, qui surplombe sa grange, au milieu des arbres. Il prévient : "Je vais faire feu", et tire à deux reprises sur la colonne du PSIG, le peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie. Les militaires doivent se replier. L'homme tire à nouveau à deux reprises : c'est là qu'un des gendarmes est touché. 

Alain Volatron s'est réfugié dans cette cabane en rondins lors de l'arrivée des forces de l'ordre. C'est d'ici qu'il a fait feu sur les forces de l'ordre.
Alain Volatron s'est réfugié dans cette cabane en rondins lors de l'arrivée des forces de l'ordre. C'est d'ici qu'il a fait feu sur les forces de l'ordre. © Radio France - Pierre-Antoine Lefort

Alain Volatron prend alors la fuite, en direction du village. Il tombe sur deux autres gendarmes, qu'il vise à nouveau. Un des hommes est touché par trois plombs à la jambe. Les coups de feu alertent un voisin, qui pense à des chasseurs. Il sort de chez lui, et est pris pour cible. Le riverain tente de s'échapper, rejoint un autre habitant : tous deux sont blessés. 

Alain Volatron fini par poser sa carabine

Le tireur s'approche, se rend compte qu'il vient de tirer sur un voisin, un ami même, il pose son arme, une carabine à canon et crosse sciés, sur une poubelle, et attend son interpellation. Il expliquera plus tard : "Je pensais que c'étaient des gendarmes en civil". Alain Volatron aura fait quatre blessés. Certains ont toujours des séquelles, comme ce gendarme qui ne peut plus retourner sur le terrain. 

Depuis trois ans, l'accusé est en détention provisoire à Limoges. Le procès doit durer cinq jours. Alain Volatron risque la réclusion criminelle à perpétuité pour tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l'autorité publique, en l'occurrence les gendarmes, et trente ans pour tentatives de meurtre sur ses voisins. Le procès doit permettre de déterminer si l'accusé avait une réelle intention de tuer, lorsqu'il a fait feu, ce matin du 26 octobre 2016.

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