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Brest : un chauffeur excédé agresse un pompiste à la batte de base-ball

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Le gérant de la station service Total Access du port de commerce de Brest (Finistère) et son fils ont été agressés par un automobiliste impatient et excédé de faire la queue pour remplir son réservoir. Alain Bertrand témoigne

Station où s'est déroulée agression (photo d'illustration/google maps)
Station où s'est déroulée agression (photo d'illustration/google maps)

Tout au long du week-end, les rares stations services de Bretagne ont été prises d'assaut par des automobilistes. Les conducteurs ont parfois attendu des heures pour pouvoir remplir leur réservoir, en moyenne il y avait une station sur cinq ouverte dans la région. Certains automobilistes étaient prêts à tout pour obtenir du carburant y compris en utilisant la force.

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A Brest, sur le port de commerce le pompiste et son fils violemment agressés par le conducteur d'une camionnette.

Tout s'est déroulé vers 14 heures 30. "Il y avait du monde qui attendait, il y en avait partout. J'ai laissé passer quelqu'un qui avait une autorisation pour du transport de sang et il  y a un automobiliste qui n'a pas apprécié. Cela a dégénéré et il m'a frappé !" raconte Alain Bertrand, le pompiste et gérant de la station Total Access." Il m'a demandé que je le serve également en priorité et il m'a dit que lui aussi avait de la route à faire. Il voulait voir le sang, il voulait voir le document d'autorisation , il a pété complètement un câble. Il m'a frappé à la mâchoire ainsi que mon fils venu me défendre. "

" Il a pété complètement un câble", A. Bertrand, le pompiste molesté

A ce moment-là, la situation s'emballe. L'automobiliste excédé va chercher une batte de base-ball. Les deux pompistes s'enferment dans leur boutique. Le chauffard   commence à menacer le taxi avec sa batte de base-ball. Interloqué et surtout paniqué, le chauffeur de taxi prend la fuite.  L'agresseur balance son arme en direction du véhicule mais sans l'atteindre avant de prendre à son tour la poudre d'escampette. Alain Bertrand n'en revient toujours pas: "c'est surréaliste, cela devient grave ! "

Après un passage aux urgences de l'hôpital de Brest, Alain Bertrand, 51 ans et son fils, Benjamin, 22 ans ont été portés plainte au commissariat.

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