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Bientôt quatre nouvelles casernes de gendarmeries en Gironde, quelles villes retenues pour les accueillir ?

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Les candidatures pour les nouvelles brigades de gendarmeries c'est fini, les derniers dossiers ont été déposés en préfecture. Notre département devrait voir arriver quatre nouvelles brigades, sur le Bassin, dans le Nord Médoc, dans le sud Gironde et sur une zone entre Bordeaux et Libourne.

La Gironde devrait compter dès cet été 2023 quatre nouvelles brigades de gendarmerie (Image d'illustration) La Gironde devrait compter dès cet été 2023 quatre nouvelles brigades de gendarmerie (Image d'illustration)
La Gironde devrait compter dès cet été 2023 quatre nouvelles brigades de gendarmerie (Image d'illustration) © Maxppp - Stéphanie Para

La validation de l'arrivée de quatre brigades de gendarmerie ne devrait plus tarder. Dans le cadre de l'annonce gouvernementale de la création des 200 brigades de gendarmerie en zones rurales ou périurbaine sur le quinquennat, notre département a été retenu pour en accueillir quatre. Le ministère de l'intérieur et la gendarmerie ont défini quatre zones en Gironde où une nouvelle caserne est nécessaire : le Bassin, le Nord Médoc, le Sud Gironde et l'Entre-deux-Mers. Les derniers dossiers ont été déposés la semaine dernière avec plusieurs compétitions. Pour les deux brigades fixes, ça se joue entre Mios et Le Barp côté Bassin, et dans l'Entre-deux-Mers entre Montussan, St Sulpice et Cameyrac et Izon. La gendarmerie propose également la création de deux brigades mobiles, Landiras et Hostens se disputent des effectifs qui auraient une compétence feu de forêt et Hourtin dans le Nord médoc est en revanche seule en lice.

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Après la bataille pour le collège, celle pour la gendarmerie

Sur cette zone entre Bordeaux et Libourne, l'installation d'un nouveau collège fait déjà débat. Izon, Montussan et Saint-Sulpice-et-Cameyrac s'affrontent donc de nouveau mais les arguments sont différents. Cette fois, on parle essentiellement de temps de trajet, même plutôt de temps d'intervention. Montussan se vante d'être la plus proche d'un axe rapide : "Dans ce triangle où, on dit qu'il y a un "no man's land" de gendarmes des temps d'intervention qui vont de six minutes à dix minutes pour couvrir tout le territoire, explique le maire de Montussan Frédéric Dupic c'est un atout qui est quand même assez important d'être à côté d'un échangeur de la RN 89" Montussan qui fait partie de la même communauté de communes, celle de Saint-Loubès, qu'un autre concurrent, Saint-Sulpice-et-Cameyrac. Son maire, Pierre Cotsas se targue d'être davantage central : "On est, on est à douze minutes de Libourne, on est à cinq minutes de Vayres, d'Arveyres, Saint-Loubès Montussan et Beychac. Donc pour les interventions, on est idéalement placé géographiquement"

Le Maire d'Izon Laurent de Launay
Le Maire d'Izon Laurent de Launay © Radio France - Laëtitia Heuveline
Le maire de Montussan Frédéric Dupic
Le maire de Montussan Frédéric Dupic © Radio France - Laëtitia Heuveline
Le maire de Saint-Sulpice-et-Cameyrac Pierre Cotsas
Le maire de Saint-Sulpice-et-Cameyrac Pierre Cotsas © Radio France - Laëtitia Heuveline

Le maire d'Izon Laurent de Launay estime lui être la ville la plus peuplée de secteur avec 6.500 habitants et donc d'être plus à même d'accueillir cette brigade. "J'ai quatre policiers municipaux aujourd'hui, je fais ce que je peux pour recruter un cinquième mais c'est très compliqué dans la conjoncture actuelle. Mais même si j'en avais cinq, je ne pourrai pas faire face à la demande de tranquillité publique. J'ai une ville qui croît, on rencontre des problèmes qu'on ne rencontrait pas encore il y a quelques années. Il n'y a pas très longtemps, sur intervention un peu limite, les gendarmes ont mis près de trois quarts d'heure pour intervenir, on est couvert par la brigade de Libourne qui situe à douze quatorze kilomètres d'ici et donc les temps d'intervention sont ce qu'ils sont surtout, surtout en soirée ou le week end."

Une présence dès cet été

Pas de décision pour autant, la validation finale appartient au ministre de l'intérieur qui a défini ces zones en s'appuyant sur plusieurs critères : les problématiques de délinquance, d'accroissement de population et de délai d’intervention de la gendarmerie trop long . Les projets seront retenus en fonction des limites des tribunaux, de l'accès géographique et du centre de gravité des zones, en clair celles avec la population totale la plus élevée. Le ministère regardera aussi la faisabilité technique rapide. Chaque dossier de candidature doit proposer une solution provisoire pour accueillir des militaires dès cet été avant les inaugurations des brigades définitives en 2026 .
Une brigade fixe compte dix gendarmes et une brigade itinérante en compte six. À l'heure actuelle, le département compte 75 casernes et 1355 gendarmes.

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