Perpétuité requise au procès en appel du meurtre d'Avanton

C'est le dernier jour du procès en appel du meurtre d'Avanton : Raphaël Dogimi comparaît pour avoir tué sa compagne Marine de 35 coups de couteau en juin 2014 à Avanton. Le drame s'est produit sous les yeux de leur fille aînées âgée de 3 ans et demi à l'époque. 

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Les experts psy insistent sur une nécessité de soins pour éviter la récidive

Ce matin, la cour d'assises d'appel de Vendée a entendu plusieurs témoins, des proches de la victimes, mais aussi des experts psy. Pour le professeur Cenon, l'accusé doit suivre des soins pour éviter toute récidive en cas de nouvelle rupture amoureuse. On a vu hier que Raphaël Dogimi avait trompé Marine, sa compagne et que celle-ci voulait partir avec leurs deux fillettes. 

Une photo de la victime, Marine,  en 2013

Vive émotion cet après-midi au moment des plaidoiries des parties civiles, notamment lorsque Maître Hay , avocate au barreau de Poitiers, s'est exprimée au nom des deux petites filles du couple. 

Perpétuité requise

Vers 16h dans son réquisitoire, l'avocat général a appuyé sur le caractère atroce de ce crime. Un crime qui "mérite la perpétuité", selon lui. En première instance, Raphaël Dogimi avait écopé de 25 ans de réclusion criminelle. Il avait fait appel estimant qu'il n'avait pas eu droit à un procès équitable. La parole est désormais à la défense. A la cour d'assises de Vendée, les jurés ne devraient pas tarder à se retirer pour délibérer. Le verdict devrait tomber ce soir.