Barrage de Sivens : des violences durant la marche blanche pour le manifestant mort

La mort d'un jeune homme sur le site du barrage contesté de Sivens , dans le Tarn, entraîne beaucoup de tensions. Dimanche soir, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a appelé au calme. Il a condamné les incidents durant la marche blanche, et a également demandé de la retenue aux responsables politiques et associatifs.

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Une marche blanche teintée de violence

Dimanche soir à Gaillac, près du site du barrage, autour de 2.000 personnes se sont rassemblées en hommage à Rémi, le garçon de 21 ans mort quelques heures plus tôt. Selon Bernard Cazeneuve, *"plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées, parmi lesquelles des individus très violents, certains cagoulés, qui ont commis des dégradations dans la ville , porté atteinte au Monument aux Morts et brûlé des drapeaux tricolores". *

La cause de la mort au centre des tensions

Le ministre n'a pas seulement regretté l'attitude de ces opposants. Il a également montré du doigt des "responsables politiques et associatifs qui se sont autorisés à tenir des propos approximatifs, irresponsables et polémiques " . Les causes exactes du décès du jeune homme sont encore indéterminées, a expliqué à la presse le procureur d'Albi Claude Dérens, qui attend les premiers résultats de l'autopsie prévue lundi.

Un porte-parole des opposants au barrage, Ben Lefetey, avait affirmé plus tôt que la mort du jeune homme a "eu lieu dans le contexte d'affrontements avec les gendarmes" . Le député européen écologiste José Bové avait de son côté dénoncé des *"violences policières importantes" * au fil des dernières semaines contre les opposants au projet de barrage.