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Affaire Chloé : les larmes de la victime face à son ravisseur

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Le procès du ravisseur de Chloé s'est ouvert ce lundi devant la cour d'assises du Gard. Une première journée éprouvante pour la jeune fille, enlevée, séquestrée et violée en novembre 2012 par Kamel Bousselat.

Maitre Armand (défense) et Maitre Lobier-Tupin (partie civile) Maitre Armand (défense) et Maitre Lobier-Tupin (partie civile)
Maitre Armand (défense) et Maitre Lobier-Tupin (partie civile) © Radio France - maxxppp

Les regards se sont à peine croisés lundi devant la cour d'assises du Gard. Les regards de Chloé 19 ans et celui de son ravisseur Kamel Bousselat, jugé pour l'enlèvement, la séquestration et le viol de la jeune fille en novembre 2012.

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Premier jour du procès marqué par le récit du calvaire subi par Chloé, l'horreur vécue pendant une semaine dans le coffre de la voiture de l'homme de 36 ans et les sévisses imposés : fellations, pénétrations vaginales non protégées à répétition. Kamel Bousselat a à nouveau reconnu les faits : "Ne me laissait pas sortir, aider moi à me soigner" avait il déclaré au cours de l'instruction.

Un récidiviste perdu

Face à elle, Chloé, entourée de sa famille, a vu un homme paumé, dépressif depuis qu'il a été jeté de chez lui par son père. En manque de confiance, en colère contre tous. Mais c'est un homme, apprend-on au cours de l'audience, qui pense aux détails. Brûlant un tapis de voiture, ou mettant le feu à de l'essence sur un crachat pour effacer les traces ADN estime le capitaine de gendarmerie qui l'a entendu.

Une réaction de survie

Chloé elle au début de ce calvaire avait un peu résisté puis elle s'est résignée à accepter tout ce qu'il demandait. Une réaction de survie explique l'expert psychiatre à la barre. Chloé est douée d'une certaine résilience. Aujourd'hui elle est en colère contre son violeur. Sa psychologue, qui témoigne, la cite "Il a pris quelque chose de moi, un morceau de ma vie".

Les détails cités ont fait monter les larmes chez Chloé, l'audience a été suspendue pendant 10 minutes. "Elle a craqué quand le gendarmes a répété ce qu'elle avait subi " souligne son avocate, maître Béatrice Lobier-Tupin.

"Je l'ai vue repartir dans le coffre", maître Lobier-Tupin

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Ce mardi Chloé doit s'exprimer à la barre. Le verdict est attendu mercredi.

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