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Assises d'Indre-et-Loire : un trentenaire jugé pour avoir tué un homme boulevard Jean Royer en 2017

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Un homme âgé de 30 ans comparaît à partir de ce jeudi devant la cour d'assises d'Indre-et-Loire. Il risque jusqu'à 15 ans de réclusion criminelle pour avoir tué un homme de 46 ans en avril 2017 à Tours. L'homme venait lui réclamer une dette de 150 euros.

L'auteur du coup de feu mortel habitait dans cette maison très connue sur Tours, à l'angle de la rue Giraudeau et du boulevard Jean Royer L'auteur du coup de feu mortel habitait dans cette maison très connue sur Tours, à l'angle de la rue Giraudeau et du boulevard Jean Royer
L'auteur du coup de feu mortel habitait dans cette maison très connue sur Tours, à l'angle de la rue Giraudeau et du boulevard Jean Royer - @GoogleStreetView

La cour d'assises d'Indre-et-Loire juge à partir de ce jeudi 18 juin un homme de 30 ans. Il est poursuivi pour avoir tué, à Tours, un homme le 6 avril 2017, à 13h15, pour une simple histoire de dette de 150 euros. 

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L'affaire avait fait grand bruit à Tours, car pendant un temps, sur les réseaux sociaux, l'idée d'un attentat avait été évoquée. Ce 6 avril, les écoles et les crèches du quartier avaient été bouclées avec les enfants à l'intérieur. Les riverains avaient été cloîtrés chez eux et le quartier bouclé par beaucoup de policiers. Il n'y avait rien de terroriste dans ces faits. L'homme, jugé pendant trois jours d'audience, avait 27 ans à l'époque. Il avait tiré sur un autre âgé lui de 46 ans, dans l'appartement du deuxième étage dans cette maison tellement reconnaissable à l'angle du boulevard Jean Royer et de la rue Giraudeau.

Le procureur de la République de Tours de l'époque avait tenu un point-presse en fin d'après-midi pour apporter les premiers éléments d'enquête et stopper les rumeurs, comme dans la vidéo ci-dessous.

La victime est entre la vie et la mort - JL Beck, procureur

Blessé à l'abdomen, la victime est décédée une semaine plus tard à l'hôpital

Michel Chatonnier vient réclamer ce jour-là son argent, une dette de 150 euros, armé d'un pistolet d'alarme. Amine Saraoui croit à une vraie arme. Il revient avec un fusil à canon scié et fait feu. Michel Chatonnier est touché à l'abdomen. Il meurt une semaine plus tard à l'hôpital. Après avoir tiré, Amine Saraoui s'enfuit par les toits. Il est finalement arrêté deux heures plus tard, devant un bar-tabac à moins de 200 mètres de son domicile, après avoir lui-même appelé le 17 pour se rendre. Après deux années d'instruction, il est poursuivi pour "violences volontaires avec usage d'une arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner". 

Depuis les faits, il est détention provisoire. Il risque jusqu'à 15 ans de réclusion criminelle. Le verdit est attendu le lundi 22 juin.

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