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Après le suicide de Lucas dans les Vosges, le jugement en délibéré attendu ce lundi

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Le tribunal pour enfants doit rendre son jugement ce lundi 5 juin, après le suicide de Lucas dans les Vosges. L'adolescent de 13 ans a mis fin à ses jours en janvier dernier. Il était victime de harcèlement scolaire, selon ses proches. Quatre collégiens, accusés de harcèlement, sont mis en cause.

Une marche blanche en hommage à Lucas avait réuni plusieurs centaines de personnes à Épinal début février Une marche blanche en hommage à Lucas avait réuni plusieurs centaines de personnes à Épinal début février
Une marche blanche en hommage à Lucas avait réuni plusieurs centaines de personnes à Épinal début février © Maxppp - Jérôme Humbrecht

Après le suicide de Lucas dans les Vosges, le jugement en délibéré est attendu ce lundi 5 juin. L'adolescent de 13 ans, originaire de Golbey, près d'Épinal, a mis fin à ses jours le 7 janvier dernier. Selon sa famille, il était victime de harcèlement scolaire et d'homophobie dans son collège Louis-Armand. Quatre élèves de l'établissement, accusés de harcèlement, sont poursuivis. Mais depuis une audience qui s'est tenue à huit-clos début avril, le parquet d'Épinal ne considère plus le harcèlement comme la cause du suicide.

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Le harcèlement est-il la cause du suicide ?

"Au vu de l'analyse du dossier, il reste un doute", indique le procureur d'Épinal. D'après le parquet, le harcèlement n'est pas la cause directe du suicide de Lucas, un mois s'étant écoulé entre les dernières insultes et sa mort. Une décision que conteste l'avocate des Parties Civiles dans communiqué. "Le dossier n'est pas vide ! Il s'agit plus que de simples moqueries", insiste Maître Faivre.

Elle rappelle également que la mère de Lucas n'a jamais porté plainte. "Elle n'est pas dans une soif de vengeance, insiste-t-elle. Elle attend qu'une décision soit rendue". Les avocats des quatre adolescents, eux, réclament l'abandon des charges. "On a tous plaidé la relaxe, l'infraction n'est pas constituée", estime l'un d'eux.

Des peines atténuées pour les accusés ?

La décision est désormais entre les mains du tribunal pour enfants. Si les juges décident de suivre l'avis du parquet et de ne pas retenir le harcèlement comme cause du suicide, les peines encourues par les quatre collégiens pourrait être atténuées.

En cas de harcèlement scolaire, un mineur risque jusqu'à un an et demi de prison et 7.500 euros d'amende, d'après le Code pénal. Si le harcèlement est considérée comme la cause du suicide, les adolescents risquent jusqu'à 5 ans de prison et 7.500 euros d'amende.

La mort du jeune Lucas avait suscité une vive émotion dans les Vosges et en France. Plusieurs centaines de personnes s'étaient réunies pour lui rendre hommage lors d'une marche blanche à Épinal, un mois après son décès.

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