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Après la découverte de croix gammées à Houssay, l'incompréhension demeure chez les habitants

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À Houssay, près de trois semaines après la découverte de trois croix gammées dans la cour de l'école du village, l'enquête est toujours en cours. Chez les habitants, la colère n'est pas retombée.

Les croix gammées ont été découvertes dans la cour de l'école primaire. Les croix gammées ont été découvertes dans la cour de l'école primaire.
Les croix gammées ont été découvertes dans la cour de l'école primaire. © Radio France - Julien Prouvoyeur

L'incompréhension demeure à Houssay. Il y a près de trois semaines, le lundi 9 octobre au matin, trois croix gammées étaient découvertes dans la cour de l'école du village, inscriptions retrouvées par le directeur de l'établissement. Ces symboles nazis et antisémites étaient reproduits sur le sol à l'aide de briques Lego®, quelques jours seulement après l'attaque du Hamas (le 7 octobre). Dans cette commune du Sud-Mayenne, les habitants se posent beaucoup de questions.

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Les auteurs de ces actes antisémites ont escaladé la barrière située sur le côte de l'école.
Les auteurs de ces actes antisémites ont escaladé la barrière située sur le côte de l'école. © Radio France - Julien Prouvoyeur

Karine est maman de deux enfants, en maternelle et en primaire. Elle a gardé le mail envoyé par le directeur de l'école : "Nous avons reçu ça : "Entre le samedi 7 et le lundi 9 octobre au matin, des personnes se sont introduites dans la cour de l'école. Si rien n'a été dégradé, des symboles nazis ont été retrouvés sur le sol."" Comme les 80 autres familles, elle a reçu ce courrier au lendemain de la découverte des inscriptions. "Ça fait toujours un peu peur de savoir qu'il y a des personnes qui rentrent dans une école primaire et maternelle", ajoute cette maman.

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Léane est elle en classe de CM2, elle a vu les gendarmes débarquer dans la cour de récréation : "On en a juste parlé l'après-midi, de ce qui avait dans la cour. Je pensais que c'était que des soleils qui étaient dans la cour, alors que non. On m'a dit que celui qui avait fait ça pouvait aller en prison." Les enseignants reviendront sur ces actes antisémites avec les élèves en classe et Samuel a préféré en parler tout de suite avec son fils : "Sur le symbole, sur tout ce que ça impliquait aussi dans l'histoire, les morts, le côté mauvais de l'humanité."

Selon le maire, les auteurs seraient des adolescents, ce qui choque encore plus Katarina : "On a une vraie part de responsabilité en tant qu'adulte avec ce qui se passe. Il faut vraiment leur expliquer que c'est grave. Si c'est des ados, c'est encore plus grave." Il n'y a pas d'images de vidéosurveillance car l'école n'est pas équipée de caméras. L'enquête est toujours en cours.

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