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Affaire Maëlys : Nordahl Lelandais a été hospitalisé "à sa demande"

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Nordahl Lelandais a été hospitalisé vendredi en fin d'après-midi à Bron (Métropole de Lyon) dans une unité hospitalière spécialisée dans la prise en charge de détenus. Deux jours après ses aveux dans l'affaire Maëlys, il a expliqué ne passe sentir bien.

Nordahl Lelandais
Nordahl Lelandais - (capture d'écran Facebook)

Deux jours après ses aveux dans l'enquête sur la disparition de Maëlys, Nordahl Lelandais a été hospitalisé vendredi en fin d'après-midi à Bron (Métropole de Lyon) dans une unité hospitalière spécialisée pour la prise en charge des détenus. Il a avoué mercredi avoir tué "involontairement" Maëlys de Araujo, âgée de neuf ans, dans la nuit du 26 au 27 août lors d'une fête de mariage au Pont-de-Beauvoisin (Isère). Nordahl Lelandais était incarcéré jusque-là à la prison de Saint-Quentin-Fallavier.

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Hospitalisé "à sa demande"

Selon Alain Chevallier, du syndicat  UFAP-UNSA Justice à la prison de Saint-Quentin-Fallavier, cette hospitalisation dans la région lyonnaise a été faite "à sa demande", via Alain Jakubowicz, son avocat, car il "se sentait fragilisé" et avait des troubles de sommeil après ses aveux et après être retourné sur les lieux où il avait laissé le corps de la fillette. Il a été pris en charge "dans une unité hospitalière sécurisée interrégionale".

Nordahl Lelandais
Nordahl Lelandais - (capture d'écran Facebook)

Surveillé toutes les 45 minutes

Nordahl Lelandais a été placé en détention provisoire le 3 septembre à la prison de Grenoble-Varces puis transféré au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier le 14 septembre, alors qu'il faisait l'objet de menaces de morts selon son avocat. Selon les représentants de personnels pénitentiaires, il fait l'objet, depuis son incarcération, d'une surveillance particulière. Il est en effet visité toutes les 45 minutes pour éviter toute tentative de suicide. Cette mesure est prise "comme dans toutes les affaires aussi médiatisées que celle-ci parce qu'on n'est pas à l'abri d'une réaction d'une personne acculée dans ses retranchements". Habituellement, les détenus sont visités toutes les deux ou trois heures en cellule.

"À ma connaissance, il n'y a pas eu de tentative de suicide (...). Toutes les précautions sont prises pour qu'il puisse continuer demain et après-demain à s'expliquer" — Alain Chevallier, du syndicat  UFAP-UNSA

Bron, dans la Métropole de Lyon
Bron, dans la Métropole de Lyon © Radio France - Denis Souilla

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