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Affaire Grégory : "Il faut chercher, c'est un devoir vis-à-vis de cette famille", estime l'avocate Corinne Hermann

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De nouvelles expertises ADN vont être réalisées dans l'affaire Grégory à la demande des parents. "Il faut tout tenter, coller à l'avancée de la science", estime vendredi sur franceinfo l'avocate et criminologue Corinne Hermann.

Corinne Hermann, avocate et criminologue Corinne Hermann, avocate et criminologue
Corinne Hermann, avocate et criminologue © AFP - Magali Cohen

Alors que la justice vient d'ordonner de nouvelles expertises dans l'affaire Grégory, quarante ans après la découverte du corps du petit garçon dans la Vologne, l'avocate et criminologue Corinne Herrmann a estimé ce vendredi sur franceinfo qu'il était "normal de redemander des expertises régulièrement pour bénéficier des avancées de la science".

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"C'est un devoir vis-à-vis de cette famille, parce que la justice a vraiment dysfonctionné dans ce dossier. Elle est aussi à l'origine de ce dossier qui n'en finit plus. Elle le doit à cette famille. Elle le doit également un peu à nous tous, parce qu'on suit cette affaire depuis si longtemps. Et donc il faut tout tenter", a-t-elle souligné, "Il faut essayer d'utiliser ces nouveaux outils pour obtenir des réponses que nous n'avons pas pu obtenir avant".

Les nouvelles expertises vont consister à comparer des traces ADN retrouvées sur les cordelettes retrouvées sur le petit Grégory, sur son anorak, sur son menton, mais aussi sur plusieurs écrits du corbeau avec les ADN de plusieurs membres de la famille. Il s'agit aussi de comparer les messages téléphoniques du corbeau avec d'autres enregistrements comme des interviews à la télévision ou à la radio.

"Parfois, le chemin est long"

Ces nouvelles expertises ADN notamment sur les lettres du corbeaux ou sur les enregistrements permettront-elles d'identifier des personnes et de connaitre la vérité un jour ? "Parfois le chemin est long et on le voit dans ce dossier", répond Corinne Hermann.

"Identifier ces personnes, c'est déjà les mettre en cause d'une certaine façon pour ce qu'elles ont fait. C'est aussi pouvoir interroger des personnes qui savent peut-être des choses réellement. Donc, même si ce ne sont pas les auteurs, peut-être savent elles des choses et peut être qu'on en les identifiant, on va peut être pouvoir obtenir des choses de ces personnes", a insisté l'avocate.

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