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Affaire Bouille : ouverture du procès en appel à Montpellier

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Six prévenus dans l’affaire Bouille sont rejugés devant la cour d’appel de Montpellier, du 30 mai au 10 juin prochain. Le dossier est volumineux : malversations, détournements d’œuvres d’art et corruption autour de l’ancien maire de Saint-Cyprien.

Les dossiers volumineux de l'affaire Bouille.
Les dossiers volumineux de l'affaire Bouille. © Maxppp -

L’affaire Bouille, un vaste dossier de malversations, d’actes de corruption et d'achats massifs d'œuvres d'art au bénéfice présumé de l'ancien maire de Saint-Cyprien (Pyrénées-Orientales), Jacques Bouille, décédé en 2009, dans la cellule de sa prison.

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Quinze personnes, proches et collaborateurs de l’ancien maire, élus, fonctionnaires et chefs d’entreprise, ont comparu pendant trois semaines en février 2015 devant le tribunal correctionnel de Perpignan. Quatre des prévenus ont été relaxés, les onze autres ont été condamnés, dont quatre à des peines de prison ferme. Ces derniers font appel.

Six prévenus en appel

Rémi Bolte, ancien directeur de cabinet de Saint-Cyprien (quatre ans dont deux ferme), Francis Montor, ex-directeur général des services de la commune (quatre ans dont un an et demi ferme), Pierre Fontvieille, ex-adjoint aux finances (deux ans dont un ferme) et Marie-Antoinette Bouille, la veuve du maire (deux ans dont six mois ferme).

Les chefs d’entreprise Pierre Ferrer et Christophe Deville (un an avec sursis et interdiction professionnelle pendant cinq ans) font également appel de leur condamnation. Le procès se déroulera durant quinze jours devant la cour d’appel de Montpellier.

Le rappel de l’affaire en quelques dates

  • De 2003 à 2008, le maire UMP de Saint-Cyprien aurait fait acheter par la commune pour 7,5 millions d'euros de tableaux de maîtres, statuettes, figurines japonaises ou tapis. Certains de ces objets d'art ont disparu, d'autres ont été retrouvés au cabinet du maire, à son domicile et même dans... le poulailler de sa mère.
  • En 2007, un signalement Tracfin (la cellule anti-blanchiment de Bercy) est émis pour de nombreux et importants versements douteux en liquide sur les comptes personnels de Jacques Bouille et son épouse.
  • En décembre 2008, le couple Bouille est interpellé. Un an et demi plus tard, en mai 2009, Jacques Bouille met fin à ses jours en prison.
  • Durant trois semaines, en février 2015, quinze prévenus comparaissent devant le tribunal correctionnel de Perpignan. Des proches ou des collaborateurs de l'ancien maire UMP de Saint-Cyprien, des élus, des fonctionnaires et des chefs d'entreprise.

Les chiffres vertigineux de l’affaire

© Radio France - Isabelle Lassalle

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