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Meurtre d'Amandine Estrabaud : 30 ans de réclusion requis en appel contre Guerric Jehanno

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C'est la même peine qui est requise qu'en première instance : 30 ans de réclusion criminelle pour Guerric Jehanno. Depuis l'ouverture de son procès en appel, il continue de clamer son innocence concernant le meurtre et le viol d'Amandine Estrabaud en 2013. Son corps n'a jamais été retrouvé.

Le procès en appel de Guerric Jehanno se tient devant la cour d'assises de la Haute-Garonne. Le verdict est attendu ce vendredi 19 novembre au soir. Le procès en appel de Guerric Jehanno se tient devant la cour d'assises de la Haute-Garonne. Le verdict est attendu ce vendredi 19 novembre au soir.
Le procès en appel de Guerric Jehanno se tient devant la cour d'assises de la Haute-Garonne. Le verdict est attendu ce vendredi 19 novembre au soir. © Radio France - Pascale Danyel

Ce vendredi 19 novembre, c'est la cinquième et la dernière journée du procès en appel, aux assises de Haute-Garonne, de Guerric Jehanno. Il est accusé d'avoir violé et tué Amandine Estrabaud, une autre habitante de sa commune, Roquecourbe, en juin 2013. Ce midi, l'avocat général a requis la même peine qu'en première instance : 30 ans de réclusion criminelle. Guerric Jehanno continue de clamer son innocence au grand désespoir de la famille d'Amandine Estrabaud.

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À l'issue de cinq jours de débats, Guerric Jehanno n'a rien changé à sa ligne de défense. Sa mère Irma Jehanno, qui lui téléphone chaque jour et lui a rendu visite, d'abord toutes les semaines à la prison de Seysses, puis une fois par mois depuis la pandémie de Covid19, estime qu'on a fait de son fils "un coupable idéal car il n'y a pas de preuves."

Des doutes subsistent sur son emploi du temps le 18 juin 2013 et il est également revenu sur les aveux qu'il a fait en prison à quatre de ses codétenus. Il leur avait avoué le viol et le meurtre d'Amandine Estrabaud. 

Guerric Jehanno redit son innocence avant la suspension d'audience

L'audience a été suspendue à 17h : la cour s'est retirée pour délibérer. C'est évidemment Guerric Jehanno qui s’est exprimé en dernier : "Je suis innocent. Le jour de la disparition d’Amandine j’étais au travail. Je comprends la douleur de sa famille" a-t-il répété avant de conclure : "Je suis innocent. Ce n’est pas moi qui était avec Amandine ce jour-là"

Conformément à la procédure, juste avant lui, c'est l’un de ses avocats qui a fait une longue plaidoirie - deux heures pendant lesquelles il a insisté sur le manque de preuves selon lui.

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