Tri des biodéchets : les abris bacs se déploient sur Rennes Métropole

On compte déjà 800 composteurs collectifs au pied d'immeubles dans Rennes Métropole, mais il n'est pas possible d'en installer partout. La collectivité met donc en place des abris bacs, 600 au total, qui vont permettre l'apport volontaire des déchets alimentaires. Il s'agit d'abris métalliques qui hébergent des bacs roulants. L'installation est terminée à Saint-Jacques-de-la-Lande et Cesson Sévigné ainsi que dans les quartiers rennais de La Poterie, Bréquigny et le Blosne. Chaque mois, d'ici la fin de l'année, un nouveau quartier rennais sera équipé par Rennes Métropole.

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Tous les déchets alimentaires acceptés...

"Contrairement au compostage, on peut y mettre tous les restes de poisson, de viande ou même les os", explique Léa Le Goaster, la responsable de l'unité biodéchets de Rennes Métropole. Et pour informer au mieux les habitants concernés, des éco animateurs vont à leur rencontre pour leur expliquer les bons gestes à acquérir. Ils leur distribuent également un seau et petit stock de sacs kraft pour recueillir leurs déchets alimentaires.

...et valorisés

Une fois collectés, ces déchets sont rassemblés sur une zone de transit de Chartres-de-Bretagne au sud de Rennes pour être envoyés dans une usine de méthanisation du Maine-et-Loire. "Bien sûr, on essaie de rapprocher cette solution de valorisation", précise Léa Le Goaster, qui explique que "ces biodéchets sont ensuite transformés en biogaz. Quant au digestat, le résidu de ces déchets, il est destiné à l'agriculture". Le biogaz issu de ces déchets permet ensuite de faire tourner les camions de collecte de la métropole qui fonctionnent justement au biogaz. "La boucle est bouclée", explique Laurent Hamon, vice-président en charge des déchets et de l'économie circulaire.

Des solutions de tri adaptés aux territoires

Ces abris bacs, installés là où le compostage collectif au pied d'immeubles est impossible, sont déployés à Rennes, Cesson-Sévigné et Saint-Jacques-de-la-Lande, des zones urbaines très denses.  "En fonction de la typologie de l'habitat, chaque habitant de la métropole aura sa propre solution. Dans les communes plus rurales, ce sera essentiellement du compostage collectif ou individuel. Dans d'autres zones à la fois un peu urbaines et rurales, on pourra proposer toutes les solutions de compostage ou de collecte", explique Laurent Hamon.