Réchauffement climatique : la forêt de Pontacq s'adapte, l'ONF plante de nouvelles essences

La forêt de Pontacq, entre Pau et Tarbes, s'adapte au réchauffement climatique ! L'ONF, l'Office national des forêts, en charge des parcelles communales notamment, a remplacé les pins vieillissants de 70 ans par des essences adaptées au manque d'eau et aux températures de plus en plus chaudes.

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Deux mois environ après les plantations de 7.000 plants, les résultats sont prometteurs. Le maître-mot étant la diversité. En choisissant plusieurs essences d'arbres, des feuillus et des résineux, on diminue les chances qu'un champignon ou un insecte décime des dizaines d'hectares.

Les ravages du scolyte accentués par le réchauffement climatique

Le problème avec les pins qui occupaient cette parcelle, c'était le scolyte, ce petit insecte qui se glisse sous l'écorce et mange l'arbre. "On avait déjà fait quelques coupes sanitaires, pour exploiter les pins dépérissant, raconte Jean-Baptiste Fresquet, technicien ONF. En concertation avec la commune, on a décidé d'arrêter de les exploiter."

Avec les températures de plus en plus chaudes, de plus en plus longtemps dans l'année, le scolyte se développe très vite ! Il peut du jour au lendemain tuer des centaines, voire des milliers d'arbres déjà faibles, qui souffrent de la sécheresse.

Des essences d'Amérique du sud

C'est pour cette raison que l'ONF a choisi notamment le chêne rouge américain, plus adapté au manque d'eau et déjà présent à Pontacq, mais aussi d'autres pins américains, des tulipiers, des aulnes. S'ils ne font pas plus de quelques centimètres actuellement, ils devraient donc durer dans le temps.

Après l'été, l'ONF viendra faire les comptes. Il devrait y avoir 20% de perte, s'il y en a plus que ça, l'ONF s'engage à replanter.