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Particules fines : à Frontignan, les habitants prennent eux-mêmes la mesure

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Fabriquer des capteurs pour mesurer la concentration de particules fines, c'est ce que propose le projet Appel d'Air, qui vise à sensibiliser la population à la qualité de l'air. Les habitants de Frontignan (Hérault) ont construit ces capteurs au cours d'un atelier.

A Frontignan, des habitants construisent leur propre capteur de particules fines pour mesurer la qualité de l'air. A Frontignan, des habitants construisent leur propre capteur de particules fines pour mesurer la qualité de l'air.
A Frontignan, des habitants construisent leur propre capteur de particules fines pour mesurer la qualité de l'air. © Radio France - Ninon Vic

Des tournevis, des câbles et des sortes de boîtiers trônent au milieu de la table. Tout autour, sept participants s'apprêtent à fabriquer leur propre capteur de particule fine. Marie, retraitée, lit consciencieusement le guide de construction : "C'est la partie la plus difficile pour moi parce que je ne suis pas bricoleuse" explique-t-elle, tout sourire.

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Le projet Appel d'Air, pour sensibiliser les habitants

Soraya Perchec, l'organisatrice de l'atelier, guide les participants. Le but : sensibiliser les habitants à la qualité de l'air. Un altelier organisé dans le cadre du projet Appel d'air, porté par le Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement du bassin de Thau.

"Avant l'atelier, ils ont eu une formation, on explique les différentes pollutions de l'air. Là, les capteurs vont permettre de mesurer certaines particules fines, les plus grosses, les PM10" ajoute l'organisatrice.

Ces polluants mesurent moins de 10 microns, c'est plus de sept fois plus petit que le diamètre d'un cheveux. Particulièrement présents dans l'air, ces particules peuvent générer de nombreux soucis de santé. "Les particules les plus fines peuvent se déposer dans les bronches par exemple" poursuit Soraya Perchec.

Des capteurs maisons, validés par Atmo Occitanie

Toutes les deux minutes, les capteurs vont aspirer l'air et transmettre les données en temps réel. "Les capteurs sont installés chez les participants. Ils peuvent les garder" explique Soraya. Selon elle, les capteurs sont conformes aux mesures d'Atmo Occitanie, l'observatoire chargé de surveiller la qualité de l’air. Seul bémol, la fiabilité des capteurs par temps de pluie, où ils ont tendance à afficher une forte concentration de particules fines sans que cela ne soit vraiment le cas.

Prochain rendez-vous : dans trois mois, pour analyser les données

Chaque participant se projette déjà avec son capteur. Certains le placeront dans le jardin pour voir le pic de pollution quand les voitures affluent le soir, ou au contraire, dans le salon, pour évaluer la qualité de l'air intérieur. Pour l'analyse, rendez-vous dans trois mois, date de la prochaine rencontre organisée par le bassin de Thau, pour interpréter les résultats.

Des habitants de Frontignan lors de l'atelier du projet "Appel d'air"
Des habitants de Frontignan lors de l'atelier du projet "Appel d'air" © Radio France - Ninon Vic

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