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Maison fissurée à cause de la sécheresse : ils espèrent la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle

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La sécheresse fait bouger les sols argileux, et les habitations basées dessus. A Leforest, près de Douai, une famille a dû quitter sa maison car des fissures larges de plusieurs centimètres menaçaient. Ils espèrent désormais la reconnaissance de catastrophe naturelle, pour être indemnisés.

Des fissures sont apparues en 2017 et elles se sont aggravées au fur et à mesure des épisodes de sécheresse. (Image d'illustration)
Des fissures sont apparues en 2017 et elles se sont aggravées au fur et à mesure des épisodes de sécheresse. (Image d'illustration) © Maxppp - Marion Giousse

Début octobre, Jérémy Lazare et sa famille ont dû quitter leur domicile de Leforest près de Douai à cause des  fissures qui sont apparues en 2017, et se sont aggravées avec l'épisode de sécheresse cette année. Depuis, il est dans l’attente d’un arrêté de l’Etat qui décréterait une situation de catastrophe naturelle et pourrait l’aider à être indemnisé.

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Les fissures se multiplient

Les sols argileux, comme celui sur lequel est construite sa maison, bougent avec la sécheresse, ils se contractent et se dilatent. Les fondations des bâtiments en prennent forcément un coup. La mine fatiguée dans sa maison vide, Jérémy Lazare fait le constat des dégradations. Dès l’été 2017, des fissures sont apparues sur les murs de son pavillon. Au départ peu inquiétantes, elles se sont étendues et multipliées jusqu’à cet été. 

« Juste pour soutenir la dalle et la redresser, ça a été estimé à 80 000 euros de travaux. Sans compter les travaux de rénovation à l’extérieur et à l’intérieur. Ce qui pourrait s’élever en tout à 120 000 euros »

Alors en octobre 2019, au vu des risques, la mairie a pris un arrêté de péril imminent, le forçant à partir.  « C’est assez difficile à vivre car c’est le projet de toute une vie. On avait acheté cette maison en 2013, on l’avait rénovée complètement du sol au plafond », explique-t-il. Sa compagne, son fils et lui ont trouvé un logement provisoire à Sin-le-Noble, sans désespérer de revenir un jour à Leforest. Mais la maison reste inhabitable. Les fixations des charpentes ont bougé, le carrelage est cassé. Il faudra reconstruire

La reconnaissance de catastrophe naturelle

Ce qu’espère Jérémy Lazare, c’est que le gouvernement français émette un arrêté pour décréter l’état de catastrophe naturelle dans la commune de Leforest. Cela lui permettrait de faire fonctionner son assurance afin d’être indemnisé. « Juste pour soutenir la dalle et la redresser, ça a été estimé à 80 000 euros de travaux. Sans compter les travaux de rénovation à l’extérieur et à l’intérieur. Ce qui pourrait s’élever en tout à 120 000 euros », se désole Jérémy. La maison leur avait coûté près de 225 000 euros. 

Réunion le 13 novembre à l'Assemblée

Mais pour l’instant, le Nordiste ne voit rien avancer. C’est pour cela qu’un groupe de parlementaires, dont le député Agir de Tourcoing, Vincent Ledoux, se réunira le 13 novembre à l’Assemblée nationale pour porter la voix des sinistrés du Nord-Pas-de-Calais. 

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