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La goélette Tara Océan fait escale à La Rochelle 5 ans après sa dernière visite

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Ce week-end, le bateau Tara Océan fait escale à La Rochelle, 5 ans après sa dernière visite. Installée dans le Bassin des Chalutiers, la goélette navigue dans les eaux européennes depuis le début de l'année pour analyser la biodiversité marine le long des côtes terrestres.

Le retour de la Goélette Le retour de la Goélette
Le retour de la Goélette © Maxppp - Thierry Creux

Installée dans le Bassin des Chalutiers, la goélette Tara Océan fait escale à La Rochelle 5 ans après sa dernière visite. Le bateau et son équipage naviguent depuis le début de l'année dans les eaux européennes pour la mission "Tara Europa". Le but est d'analyser l'impact du réchauffement climatique sur la biodiversité marine le long des côtes terrestres. L'équipage est composé de six marins, six scientifiques, une journaliste et une artiste, ils viennent tout droit de Galway en Irlande.

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l'intérieur du cockpit du TARA Océan
l'intérieur du cockpit du TARA Océan © Radio France - Joséphine Ortuno

L'équipage se concentre sur le plancton

La particularité de Tara Océan c'est qu'ils ont une science écosystémique, c'est-à-dire que les scientifiques ont quatre grands piliers de recherche, "la pollution, le plancton, le corail et l'Arctique" explique Myriam Thomas, directrice du pôle culture océan. Pour cette treizième expédition, l'équipage se concentre sur le plancton, "on va tenter de comprendre l'impact des polluants venant de la terre sur ce microbiome marin", explique Julie Poulain, ingénieure en biologie moléculaire.

Justement, avant d'arriver en Charente-Maritime, la goélette s'est arrêtée juste au-dessus de La Rochelle pour examiner le plancton. Dès qu'ils arrivent à une station, ils déploient des filets à plancton, "faut voir ça comme une épuisette pour pêcher la crevette, là ce sont des filets plus imposants avec des mailles plus petites", décrit Julie Poulain. Après ça, les prélèvements passent dans la "wet room" qui en français veut dire "pièce humide" pour être filtrés. "La seule limite qu'on a c'est qu'on ne peut pas analyser les prélèvements sur le bateau alors on profite des escales pour envoyer tout ça à nos laboratoires", poursuit l'ingénieure en biologie moléculaire.

Pour cette treizième expédition, l'équipage réalise quelque chose d'inédit, ils s'intéressent également à la biodiversité terrestre. A chaque fois qu'ils reçoivent des résultats d'analyses, ils les envoient à l'EMBL, le laboratoire européen de biologie moléculaire, qui travaille de son côté sur des analyses du microbiome terrestre situé proche des côtes. "Ca nous permet de faire le lien entre plusieurs points et de répondre à pas mal de question", raconte Myriam Thomas.

Après La Rochelle Tara Océan reprendra la mer direction Bilbao, dans le Pays Basque espagnol mais avant ça, elle va s'arrêter du côté de La Tremblade pour réaliser de nouveaux prélèvements.

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