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La préfète de l'Ardèche suspend à nouveau le chantier de complexe religieux à Saint-Pierre-de-Colombier

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Par un arrêté pris ce lundi 18 mars, la préfète de l'Ardèche Sophie Elizéon suspend les travaux de construction du complexe religieux de Saint-Pierre-de-Colombier jusqu'à la régularisation administrative du projet.

Le chantier d'extension des bâtiments de la famille missionnaire de Notre-Dame à Saint-Pierre-de-Colombier est de nouveau suspendu Le chantier d'extension des bâtiments de la famille missionnaire de Notre-Dame à Saint-Pierre-de-Colombier est de nouveau suspendu
Le chantier d'extension des bâtiments de la famille missionnaire de Notre-Dame à Saint-Pierre-de-Colombier est de nouveau suspendu © Radio France - Pierre-jean Pluvy

C'est un énième rebondissement dans l'affaire du projet d'agrandissement du complexe religieux à Saint-Pierre-de-Colombier. Ce chantier débuté en mai 2019 est contesté depuis toujours et il est alternativement autorisé ou suspendu. Dans ce nouvel épisode, c'est un revers pour la Famille missionnaire de Notre-Dame et une victoire pour les opposants puisque la préfète de l'Ardèche suspend à nouveau les travaux. Dans son arrêté pris ce lundi, Sophie Elizéon met en demeure la congrégation religieuse de régulariser sa situation administrative concernant le réséda de Jacquin, une plante protégée découverte sur le site.

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Dérogation ou nouvelle étude sur le réséda de Jacquin

Précisément, le chantier est suspendu "jusqu'à ce qu'une demande de dérogation espèce protégée (flore) soit déposée et accordée ou à défaut qu'une étude environnementale complémentaire indiquant l'absence d'impact résiduel négatif significatif sur le Réséda de Jacquin pendant la phase de travaux et notamment de terrassement soit produite par le porteur de projet" écrit la préfecture dans un communiqué.

Fermeté de l'Etat face au refus de temporiser de la congrégation

La famille missionnaire avait obtenu en février dernier une décision favorable de la cour d'appel qui estimait ne pas être en mesure de se prononcer. Cela permettait théoriquement la reprise des travaux. Se basant sur une étude avançant un risque pour la plante au printemps et en été, la préfète avait écrit à la congrégation lui demandant d'attendre l'automne pour la remise en route du chantier. Elle n'avait pas été entendue. Cela explique sans doute la prise de cet arrêté bien moins conciliant.

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