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L'Indre-et-Loire en alerte rouge pour le risque d'allergies aux pollens

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Avec les beaux jours, s'ouvre la saison des allergies saisonnières. Elles toucheraient environ un tiers des adultes. Le pneumologue Jean-Philippe Maffre livre quelques conseils pour s'en protéger.

Le parc du Lac de la Bergeonnerie à Tours. Le parc du Lac de la Bergeonnerie à Tours.
Le parc du Lac de la Bergeonnerie à Tours. © Radio France - Juliette Geay

Les yeux et la gorge qui piquent depuis quelques jours ? Les pollens voltigent de nouveau en grande quantité autour de nous. "On subit des conditions parfaites de météo, avec du vent d'est sec et du beau soleil. La végétation en profite énormément pour disséminer ses pollens", explique Jean-Philippe Maffre, pneumologue.

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Plusieurs périodes de pollinisation

Il y a plusieurs époques de pollens dans le Printemps, la première concerne les pollens d'arbres, puis nous allons basculer vers la saison des graminées (blé, orge, maïs, avoine…)

Comment s'en protéger ?

Compliqué de s'en protéger, selon le docteur, à moins de ne pas sortir de chez soi. Quelques petites techniques tout de même : aérer tôt le matin ou tard le soir, et "pour les personnes qui ont de grands cheveux, faire un shampoing après une promenade le soir car le pollen s'attache dans les longues chevelures", indique-t-il. 

Le plus efficace reste les traitements antihistaminiques et locaux (pulvérisations dans le nez, collyres….). "On conseille toujours d'avoir un traitement à l'avance", reprend le pneumologue. 

Ne pas confondre ses allergies

Il incite par ailleurs à bien se renseigner sur ses allergies, pour ne pas les confondre. "Il faut se méfier de la superposition avec l'allergie qui nous occupe le plus : celle aux acariens", détaille Jean-Philippe Maffre.

Parfois les gens qui sont sensibles aux pollens ignore qu'ils peuvent être aussi sensibles aux acariens. 

Environ un adulte sur trois et un enfant sur cinq souffriraient d'allergies saisonnières. "C'est assez stable. On sait que la génération des trentenaires-quarantaines est une génération où les allergies ont beaucoup progressé ces dernières années", explique Jean-Philippe Maffre.

C'est une maladie de la civilisation. Les enfants qui naissent actuellement sont moins soumis aux virus qu'auparavant - contrairement à ce qu'on pourrait croire - et ça donne des conditions favorables aux allergies pour se développer. 

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