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Un accord de préservation de l’emploi et de compétitivité signé chez Aerotech

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Bien plus discrète que Renault ou PSA, Aerotech, une PME de Châteauroux vient de conclure un accord de maintien de l’emploi. Augmentation du temps de travail et réduction de salaires pour sauver l'entreprise qui fabrique des moteurs, principalement pour l’aéronautique et les hélicoptères.

Clone of Un hélicoptère de la société Air Touraine Clone of Un hélicoptère de la société Air Touraine
Clone of Un hélicoptère de la société Air Touraine

Travailler plus et gagner moins pour aider leur entreprise à passer un cap difficile : c'est le deal proposé aux salariés d'Aerotech, anciennement la Sonomec. La PME basée à Châteauroux, boulevard d’Anvaux, fournit des moteurs essentiellement pour l'aéronautique et les hélicoptères. Elle vient de conclure un "accord de préservation de l'emploi et de compétitivité".

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Depuis un an, la loi permet aux entreprises en difficulté de négocier des aménagements du temps de travail et des salaires sur deux ans au maximum afin de sauver l'emploi. C'est une disposition prévue dans l'ANI, l'accord national interprofessionnel. Aerotech, qui emploie 45 personnes, serait la cinquième entreprise en France à l'utiliser.

L’accord s'est avéré nécessaire pour que la PME castelroussine puisse faire face à une baisse de commandes de son principal client, un constructeur d'hélicoptères. La maison-mère, basée en Allemagne, demandait même plus d'efforts à sa filiale française.

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Les salariés ont un mois pour se prononcer

Cet accord dit de "du maintien de l'emploi" prévoit principalement une semaine de travail rallongée de deux heures en production, le gel des salaires pour tous et la réduction de moitié des primes, soit environ 900 euros en moins sur l'année. Comme la loi le stipule, le PDG d'Aerotech France consent aussi un effort sur son salaire, à hauteur de 10%. Les salariés ont reçu par lettre recommandée le texte de l'accord intervenu le 11 juillet, au terme de quatre mois de négociations. Ils peuvent le refuser mais dans ce cas, ils feront l'objet d'un licenciement économique. Il n'y a pas eu de référendum interne du fait de la position majoritaire d'un syndicat.

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