Toulouse : rebondissement le chinois HNA retire son offre de rachat de FRAM

Nouveau rebondissement dans le dossier du rachat du voyagiste toulousain FRAM. En grande difficulté financières depuis le printemps arabe, FRAM avait annoncé le  12 octobre dernier que deux offres de rachats avaient été déposées. L'une émanant du conglomérat chinois HNA très implanté déjà dans le tourisme en Europe, l'autre, du français Karavel-Promovacances.

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Associé au réseau d'agences de voyages français Selectour Afat, HNA avait déposé une offre ferme, c'est à dire sans passer par une procédure collective, autrement dit un dépôt de bilan au tribunal de commerce à l'inverse de l'offre de Karavel-Promovacances.

Le démenti démenti

Le week-end dernier, le journal Les Echos annonçait sur son site que finalement HNA avait retiré son offre de rachat. Une information démentie le lendemain dans un communiqué par FRAM qui annonçait au contraire que "les négociations se poursuivaient " et condamnait "les rumeurs qui déstabilisent l'entreprise et ses salariés".

Il aura fallu donc 24 heures pour que ce démenti soit à son tour démenti. Selon l'AFP, qui cite une source proche du dossier, HNA s'est bien retiré sans qu' on en connaisse les raisons de cette décision. Les actionnaires de FRAM, essentiellement les deux branches de la familles fondatrice du voyagistes qui détiennent 80% du capital, vont certainement devoir rapidement procéder à un dépôt de bilan. Le tribunal de commerce devra ensuite opter soit pour un plan de continuation soit pour un plan de cession. FRAM emploie  560 personnes en France dont 400 à Toulouse où est situé son siège social.