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Six possibles repreneurs pour Fenwal

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INFO FRANCE BLEU BERRY | Six entreprises s'intéressent à la reprise de l'activité poches à sang de Fenwal à La Châtre. Le propriétaire actuel met fin à cette production et s'apprête à licencier 338 personnes.

Manifestation contre la suppressions des trois quarts des emplois à Fenwal, le 21 janvier à Paris.
Manifestation contre la suppressions des trois quarts des emplois à Fenwal, le 21 janvier à Paris. - Photo Bruno Levesque - IP3 - Maxppp

Sur les six possibles repreneurs, on sait que deux (au moins) déposeront des offres de reprise partielle dans les semaines qui viennent. Fenwal lève enfin le voile sur les pistes de reprise du site de La Châtre, où 338 licenciements menacent. Dans** un courrier adressé le 17 février à l'Inspection du travail** , qui menace de ne pas homologuer le plan social en cours de négociation, le directeur du site de La Châtre, Jean Louis Marceau, révèle que six entreprises sont sur les rangs.

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Sur les six repreneurs potentiels,** trois ont déjà visité le site de La Châtre** . Le premier mi janvier, on connaît son nom : c'est Pharmadyne, une start-up qui commercialise des poches de médicaments. Elle propose de reprendre tout le site et de sous-traiter la production de poches de sang pour Fresenius. Cela "ne correspond ni au projet du groupe, ni à la demande du marché", commente Jean-Louis Marceau dans son courrier.

Deux nouvelles offres de reprise

Fin janvier une autre visite a été organisée, dans le plus grand secret, pour une société spécialisée dans les produits stériles qui convoite le laboratoire de l'usine . Fenwal est dans l'attente de son offre de reprise partielle. Le groupe attend aussi celle d'une troisième entreprise en visite le 9 février dernier. Son plan : produire des kits médicaux à la Châtre.

Pour ces deux sociétés le scénario envisagé est le même : un site coupé en deux. D'un côté le nouveau repreneur, installé dans le bâtiment des poches de sang, de l'autre Fresenius qui continue la production des kits CERUS épargnés par la restructuration en cours.

Reste trois autres sociétés... Sur celles-là, mystère ! Fenwal ne donne aucune précision. Seule certitude : face la menace de l'inspection du travail, le groupe fait tout pour montrer qu'il est prêt à accueillir un nouveau voisin. Les négociations du plan social dureront jusqu'au 31 mars, après l'inspection du travail devra homologuer, ou non, le plan social presenté par Fresenius.

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