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La relance éco : les élixirs floraux, produits par le laboratoire Deva, dans le Vercors, ont le vent en poupe

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Chaque jour, France Bleu accompagne ceux qui font redémarrer l'activité économique. Coup de projecteur aujourd'hui sur le laboratoire Deva, basé dans le Vercors. Depuis 1986, il propose des élixirs floraux pour apaiser nos émotions négatives. Le Covid lui a permis de rencontrer un nouveau public

Le laboratoire Deva est installé depuis 1986 dans le Vercors, à Autrans et Villard de Lans Le laboratoire Deva est installé depuis 1986 dans le Vercors, à Autrans et Villard de Lans
Le laboratoire Deva est installé depuis 1986 dans le Vercors, à Autrans et Villard de Lans - Deva

Deva fait de la florithérapie, c'est-à-dire que le laboratoire utilise le pouvoir des fleurs pour soigner nos peurs, notre stress, nos insomnies. Huit salariés travaillent dans le laboratoire à Autrans, six sont chargés des commandes à Villard-de-Lans et six conseillers-animateurs sillonnent la France pour faire connaitre les produits auprès des pharmacies, des magasins bios, ou des prescripteurs de santé. Il dispose aussi d'un site internet pour se faire connaitre et vendre en direct ces composés, qui portent des noms comme "renaissance", "lâcher prise", "cycle féminin", et des numéros. La crise sanitaire, engendrée par le Covid-19, a fait que de nouvelles personnes se sont intéressées à cette marque française, qui trouve sa matière première dans la nature.

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Pascale Millier est docteur en pharmacie et co-dirigeante de Deva
Pascale Millier est docteur en pharmacie et co-dirigeante de Deva - Deva

Pascale Millier, bonjour ! Vous êtes docteur en pharmacie, co-dirigeante et directrice scientifique et pédagogique du laboratoire Deva qui est installé depuis 1986 dans le Vercors sur deux sites, Autrans et Villard de Lans. Vous fabriquez des élixirs floraux. Expliquez-nous !

-"Oui, notre savoir-faire principal c’est la fabrication locale, manuelle, artisanale et bio de fleurs de Bach et d’élixirs floraux. Nous utilisons principalement des fleurs sauvages. C’est pourquoi nous nous sommes implantés dans le Vercors, pour la variété de sa flore. Donc, on utilise nos élixirs, comme le pissenlit, ou le cœur de Marie, pour rééquilibrer des états émotionnels négatifs."

Comment avez-vous vécu le confinement, car vous employez une vingtaine de personnes, pour un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros ?

Cela a été compliqué, comme pour de nombreuses entreprises. Mais Deva n’a jamais fermé, et ne s’est jamais arrêtée. Nous avons juste mis quelques salariés en chômage partiel. Nous avons continué à honorer nos commandes sur internet, même si le délai de livraison était rallongé, du fait de la crise sanitaire. Et ces commandes ont bien tenu le coup, voire augmenté, en comparaison de nos points de vente, dans les magasins bios, qui n’avaient pas d’alimentaire, et qui ont dû fermer leurs portes durant le confinement.

Vous avez essayé de rester en contact avec vos clients, par le biais d’une chaîne Youtube ?

Oui, nous avons proposé des conférences sur différents thèmes sur notre chaîne de soutien émotionnelle pour aider nos clients à surmonter le stress, l’isolement, la peur de la maladie.

Alors, maintenant, c’est la reprise. Comment va l’entreprise, sentez-vous une reprise des ventes ?

J’ai envie de vous dire oui. Je n’aurais pas dit la même chose au début du déconfinement. Mais maintenant, cela repart. Là, ce que l’on observe, c’est quand même une remontée très nette des commandes, de l’activité du laboratoire. Alors, bien sûr, cela correspond au départ en vacances de certaines personnes et c’est peut-être ce qui nous donne l’impression d’une reprise importante. Néanmoins, les chiffres le montrent. Il y a un véritable sursaut, un véritable changement de conscience qui s’opère. Parce qu’on entend beaucoup, il ne faut pas qu’il y ait eu tout cela pour rien. Je crois qu’il y a quelque chose de nouveau qui est en train de se mettre en place et que nous essayons d’accompagner du mieux possible.

Avez-vous créé un élixir spécial Covid-19 ?

Oui, nous avons créé un composé pour affronter la crise sanitaire, pour faire face a l’inconnu, à la peur collectif, à la tristesse, car le Covid s’attaque aux poumons et c’est le siège de cette émotion négative. Et puis, on a plusieurs composés qui sont sortis à ce moment-là, sur le lâcher-prise, par exemple… et un autre qui s’appelle Renaissance, et qui porte le numéro 19. Et cela, on ne l’a pas fait exprès ! On aurait voulu le faire exprès qu’on n’y serait pas arrivé ! Mais, concevoir un composé numéro 19, qui s’appelle « renaissance » au moment où l’on parle du Covid-19 et de renouveau, avouez que c’est surprenant. En tous cas, ces deux composés semblent convenir à pas mal de monde.

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