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Quatre communes du Saint-Lois abandonnent leur projet d'école à cause de la hausse du prix de la construction

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La Barre-de-Semilly, Saint-Pierre-de-Semilly, Saint-André de l'Epine et Saint-Georges d'Elle travaillaient depuis plus de cinq ans à la création d'une école intercommunale. Mais face au surcoût annoncé de près de 600.000 euros, deux communes ont renoncé. Le projet est abandonné.

Loïc Renimel, le maire de la Barre-de-Semilly, ne cache pas sa déception de devoir stopper ce projet de nouvelle école. Loïc Renimel, le maire de la Barre-de-Semilly, ne cache pas sa déception de devoir stopper ce projet de nouvelle école.
Loïc Renimel, le maire de la Barre-de-Semilly, ne cache pas sa déception de devoir stopper ce projet de nouvelle école. © Radio France - Lucie Thuillet

C'est un projet en gestation depuis 2016 qui devait voir le jour en 2023-2024. La future école intercommunale de La Barre-de-Semilly, Saint-Pierre-de-Semilly, Saint-André de l'Epine et Saint-Georges d'Elle et le centre de loisirs qui devait y être adossé, ne seront finalement pas construits.

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Le projet avait été évalué au départ à cinq millions d'euros, dont deux millions de reste à charge pour les communes. Mais la crise sanitaire et la hausse du prix des matériaux ont engendré une forte augmentation du coût de la construction.

"Il nous fallait débourser _600.000 euros de plus__, répartis sur les quatre communes_", explique Loïc Renimel, maire de la  Barre-de-Semilly.

"On ne pouvait pas s'endetter plus"

Les quatre conseils municipaux ont donc voté de nouveau il y a quelques jours. Deux communes, La Barre-de-Semilly et Saint-Pierre-de-Semilly, ont voté pour la poursuite du projet. Votes défavorables en revanche à Saint-André de l'Epine et Saint-Georges d'Elle. 

On ne pouvait pas se permettre d'endetter plus nos communes, qui ont des budgets très serrés,d es dotations de l'Etat qui diminuent chaque année. Financièrement ce n'etait pas possible hormis augmenter les impôts de manière très conséquente, mais vu le coût de la vie, c'tes quelques chose qu'on ne peutpas demander à nos concitoyens, explique Nicolas Tostain, maire de Saint-Georges d'Elle

"Nous ne pouvions pas dépasser le coût prévu au départ. Ca risquait de remettre en cause d'autres projets", assure Gaetan Salagnac, le maire de Saint-André-de-L'Epine.

"On s'est battu pendant cinq ans et tout est à revoir"

Impossible de poursuivre un tel chantier à deux, poursuit Loïc Renimel. Le maire de la Barre-de-Semilly dit comprendre ces décisions mais ne cache pas sa déception : 

On s'est battu sur ce projet, avec nos partenaires, pour avoir de l'argent. On a quand même obtenu 1,4 million d'euros de l'Etat. Et puis on avait des tas de projets sur la commune, avec par exemple la création d'une Maison d'assistantes maternelles, dans les locaux de l'école actuelle. Et là tout est à revoir.

A Saint-Pierre-de-Semilly, qui fait partie d'un regroupement scolaire avec Saint-Georges d'Elle et Saint-André-de l'Epine, c'est l'avenir de l'école qui inquiète. "_Nous avons une classe de maternelle ici. Elle n'est pas menacée cette année mais quid des futurs rentrées scolaire_s", s'interroge Jean-Claude Braud, le maire. Le devenir du RPI et des bâtiments scolaires parfois veillissants... Autant de questions qui vont de nouveau se poser pour ces trois communes. 

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