PORTRAIT - Que deviennent les salariés de Sidel ?

Le plan de départ volontaire est devenu beaucoup plus concret pour les salariés de Sidel à Octeville sur mer, près du Havre. Ceux concernés ont reçu la lettre de la direction. 92 postes au lieu de 185 sont supprimés dans cette usine qui fabrique des machines pour bouteilles plastiques, qui compte prés de 920 salariés. Portrait de l'un d'entre eux qui a décidé de partir.

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La pré-retraite à 57 ans

Franck est concepteur mécanique au bureau d'étude de Sidel depuis 9 ans. Avant cela il travaillait déjà pour un sous-traitant de l'usine. A 57 ans, ce n'est pas la première fois qu'il vit un plan social :

J'étais chez Alstom quand ça a fermé, du coup je connaissais un peu le déroulement des évènements mais chez Sidel, personnellement ça été assez difficile", raconte Franck

Il a décidé de partir en pré-retraite dans le cadre du plan de départ volontaire. Après avoir pesé le pour et le contre, mais jusqu'au dernier moment, il était quand même dans le flou.

La date limite était le 2 mai, quand je suis arrivé le matin, j'étais encore dans le flou"

Financièrement il vaut mieux qu'il parte, son poste est supprimé de toute façon, alors ça ou un licenciement, Franck préfère conservé sa "carrière longue".

Le choix s'est fait un peu contraint et forcé malgré l'appellation "plan volontaire", précise Franck

La vie après Sidel

Franck quittera définitivement l'entreprise d'Octeville sur mer en décembre. D'ici là, pas évident de garder la motivation au quotidien pour son travail qu'il aime. Ce qui est sûr, c'est que sa vie de jeune retraité ne lui fait pas peur. Depuis quelques années, il s'était préparé à l'idée en voyant ses collègues partir. Franck est un sportif, nul doute qu**'il sera occupper ses journées dés 2017**.