Petite enfance : "aucun cas de maltraitance signalé" dans les crèches des Vosges et de Meurthe-et-Moselle

La Nancéienne Elisabeth Laithier, présidente du Comité de filière petite enfance, est formelle : les crèches des Vosges et de Meurthe-et-Moselle "ne sont pas concernées" par les cas de maltraitance, signalés mardi 11 avril par l'Inspection générale des affaires sociales dans son dernier rapport. "Je n'ai pas eu état de signalement", assure Elisabeth Laithier.

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Dans son enquête, l'IGAS mentionne des enfants laissés en pleurs, ou qu'on force à manger, des couches qui débordent, des fessées. La rapporteure générale de la concertation sur le service public de la petite enfance dénonce des "dérives inadmissibles, choquantes, insupportables et inacceptables". Mais cela ne doit pas éclipser "toutes les structures et les professionnels qui œuvrent au quotidien avec un travail de qualité", tient à nuancer Elisabeth Laithier.

"Soit on hurle avec les loups, soit on prend ce rapport comme base de travail."

En effet, l'IGAS fait état de 2.000 signalements, pour 17.000 établissements d'accueil de jeunes enfants en France. Pour Elisabeth Laithier, il faut utiliser cette enquête pour mettre au point un plan national de la petite enfance "avec des moyens financiers, humains et politiques". Cela passe par une amélioration des formations des métiers, par exemple. Elisabeth Laithier se dit également favorable pour l'ouverture de nouvelles places, mais qui "ne doit pas se faire au détriment de la qualité."

Dernière piste de travail : l'attractivité des métiers de la petite enfance. "Ils sont mal payés, ont une image pas assez valorisée et valorisante du public." A ce sujet, une campagne nationale de valorisation des métiers de la petite enfance sera lancée ce vendredi.