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Moins de courses de galop en 2023 sur les hippodromes de Craon et Meslay-du-Maine

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En 2023, le calendrier des courses de galop va être revu à la baisse. Moins de chevaux au départ, moins de spectacle et donc moins de courses a décidé France Galop. Un coup dur pour les sociétés de courses.

L'hippodrome de Craon dans le sud Mayenne va perdre une réunion de courses en 2023. L'hippodrome de Craon dans le sud Mayenne va perdre une réunion de courses en 2023.
L'hippodrome de Craon dans le sud Mayenne va perdre une réunion de courses en 2023. © Maxppp - Joël Le Gall

Le lundi 21 novembre, le conseil d'administration de France Galop a décidé d'adapter son offre de courses en tenant compte du fait que les courses avec peu de partants au départ sont en augmentation.

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Le responsable du département Calendrier et programmes à France Galop, Pierre Laperdrix explique la situation :

"On s'aperçoit qu'il y a désormais une inadéquation entre l'offre de courses et le nombre de chevaux à l'entraînement. Conséquence, on propose de plus en plus de courses avec très, très peu de partants. C'est assez problématique pour les enjeux que tire la filière des paris hippiques, puisque parmi toutes les composantes qui influent sur le total d'enjeux que réalise une course, l'une des plus importantes est le nombre de partants. C'est-à-dire que plus il y a de partants, plus, il y a d'enjeux et moins il y a de partants, moins il y a d'enjeux, de sommes collectées par les organismes de paris."

Donc cette décision est essentiellement économique ?

"Il y a une raison économique, tout à fait. Mais il y a aussi une raison un petit peu "spectacle", surtout pour les courses d'obstacle. Il y a une volonté d'améliorer le spectacle que l'on propose sur les hippodromes régionaux en proposant des courses avec une densité de partants un peu plus forte."

En Mayenne, cela se traduit par la suppression de deux réunions, une sur l'hippodrome de Craon (celle du 23 septembre 2023) et l'autre à Meslay-du-Maine (le 25 février). Cela provoque des réactions parmi les présidents de sociétés des courses. Vous l'entendez ?

"Oui, ça se comprend. Quand on est président bénévole d'une société de courses, on tient à ses courses. On les aime surtout et c'est un crève cœur de devoir s'en séparer. Et même, pour nous, en tant qu'organisateur côté France Galop, cela n'a rien d'amusant de dire 'on doit réduire la voilure' et donc choisir des courses que l'on ne va pas reproduire sur l'année 2023. Toute la France est soumise au même cadre, toutes les régions. Région par région, on a sélectionné des courses, voire des réunions, qu'on ne reconduirait pas sur l'année 2023."

On est arrivé à un calendrier qui finalement était surchargé avec trop de courses, le même jour, dans un petit périmètre géographique ?

"Cela dépend de quel bord on prend la chose. On peut dire qu'il y a trop de courses par rapport au nombre de chevaux que l'on a actuellement. Ou bien, on peut dire aussi qu'on n'a plus assez de chevaux par rapport au nombre de courses que l'on propose. Sauf que trouver de nouveaux chevaux, c'est-à-dire trouver des nouveaux propriétaires, des gens qui vont se passionner et investir pour acquérir et être propriétaires de chevaux, c'est extrêmement difficile. Et il était quand même plus simple et plus logique de revoir un petit peu l'offre de courses que l'on proposait pour l'ajuster au nombre de chevaux plutôt que d'essayer de compter sur une augmentation hypothétique du nombre de propriétaires qui allait investir dans les chevaux de course, sachant que c'est un processus qui est quand même plus long à se mettre en place."

Au total, en France, ce sont 150 courses (plat et obstacles) qui vont être supprimées par France Galop.

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