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Les traiteurs toulousains sortent enfin la tête de l'eau

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C'est l'une des professions qui ont le plus souffert de la pandémie. Après deux ans de fermetures contraintes, les traiteurs reprennent leur rythme de croisière depuis six mois. Entretien avec une patronne emblématique, Nathalie Faidherbe de "C & N Traiteur" près de Toulouse.

C&N Traiteur travaille avec les particuliers mais aussi les entreprises comme le CNES, Tisséo ou encore la Halle de la Machine. C&N Traiteur travaille avec les particuliers mais aussi les entreprises comme le CNES, Tisséo ou encore la Halle de la Machine.
C&N Traiteur travaille avec les particuliers mais aussi les entreprises comme le CNES, Tisséo ou encore la Halle de la Machine. - C&N

Elle fait partie des cinq ou six traiteurs de la place toulousaine et travaille avec pléthores d'entreprises locales : Tisséo, le CNES, la Halle de la Machine, le Meett, Airbus, Liebherr etc. Nathalie Faidherbe, 55 ans, dirige seule depuis la disparition de son mari Christophe les 30 salariés de "C & N Traiteur", à Aucamville au nord de Toulouse. Pleine d'énergie et toujours avec le sourire, elle nous raconte cette fin d'année.

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France Bleu Occitanie : Comment se sont passées les fêtes de Noël pour vous ?

Nathalie Faidherbe : "On peut se jouir, on a eu bien plus de commandes que les années précédentes après cette phase Covid. Et là, on sent bien que les particuliers et les gens à la maison ont voulu se retrouver, et pour reprendre leurs repas familiaux. On a rempli des commandes de 20-25 personnes facilement, on est ravis.

Vous devriez bien travailler aussi pour le réveillon du Nouvel An ?

Oui, nous ne courrons pas après les réveillons dans des salles hormis celui de Balma que nous faisons depuis longtemps. Mais pour le Nouvel An, on est plus sur un principe de lunch où les gens vont manger toute la soirée, danser, faire la fête. On travaille sur de la nourriture qui se mange sur le bout des doigts, la finger food.

La grippe aviaire a t-elle des conséquences sur votre travail ?

Oui, bien sûr malheureusement. Pour nous fournir, nous adressons à un intermédiaire au Marché-Gare (MIN) qui est hélas servi après les grandes et moyennes surfaces. C'est difficile d'avoir du canard et cela va l'être encore, on a fait le choix de moins en prendre, nos client l'ont compris. Du coup, on a fait des terrines en mélangeant du magret de canard et du foie gras. Et on fait davantage appel à la filière mer, sans oublier pour la première fois cette année des produits végétariens car la demande est là.

Historiquement, votre cœur de clientèle est les entreprises. Vous travaillez aussi pour elles en cette fin d'année ?

Exactement, oui car certains travaillent pendant les fêtes, les vigiles, les chauffeurs de bus Tisséo, etc. On leur réalise des plateaux-repas pour Noël et le Nouvel An. De très nombreuses entreprises nous font confiance pour ces périodes.

Enfin une année à peu près normale alors après

Oui ! On a vraiment repris vraiment en avril 2022, on s'est retrouvé en stop-and-go permanent. Nous avons été soutenus heureusement. Il nous a fallu nous fédérer alors que nos professions ne sont pas unies. On a vraiment tous la volonté de ne plus connaître de genre d'arrêt. Désormais, nous retrouvons notre travail, nos clients, on est ressorti grandi de tout ça car on a vécu des moments tellement difficiles que désormais on fait lus attention aux autres, on se soutient. Cette crise a mis de l'humanité dans nos métiers."

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