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Les salariés de Bosal le Rapide menacent de mettre le feu à leur usine

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Les 58 salariés de Bosal le Rapide ont fabriqué un immense bûcher à l'intérieur de leur usine à Beine-Nauroy dans la Marne qu'ils occupent depuis la liquidation judiciaire prononcée par la justice en février dernier. Ils sont prêts à l'allumer s'ils n’obtiennent pas de meilleurs primes de licenciement.

L'usine Bosal le Rapide à Beine-Nauroy dans la Marne
L'usine Bosal le Rapide à Beine-Nauroy dans la Marne © Maxppp

Alors qu'ils viennent de recevoir leur lettre de licenciement, les 58 salariés de Bosal le Rapide, un sous-traitant automobile, menacent de mettre le feu à leur usine à Beine-Nauroy dans la Marne.

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Ils ont placé des bonbonnes de gaz sur les grilles d'entrées et fabriqué un immense bûcher à l'intérieur de l'usine qu'ils occupent depuis la liquidation judiciaire prononcée par le tribunal de commerce de Reims en février.

Les 58 salariés de l'entreprise, spécialisée dans la fabrication de galeries de toit pour les véhicules utilitaires, menacent d'allumer le feu s'ils n'obtiennent pas de meilleurs primes de licenciements.

Les syndicats réclament une prime de 40.000 euros par personne. La direction ne propose que 8.000 euros. Une somme jugée insuffisante par les salariés d'autant que leurs collègues licenciés il y a deux ans avaient touché 25.000 euros.

Les salariés de Bosal le Rapide avait un projet de Scop. Mais ce projet est tombé finalement à l'eau. Le groupe Bosal serait revenu sur sa promesse de louer les locaux, selon les syndicats.

Le sous-traitant automobile, filiale du groupe néerlandais Bosal, réalisait plus de 90% de son chiffre d'affaires avec PSA et Renault. Il a perdu en 2012 le marché d'un nouveau véhicule utilitaire. Ce qui représente 20% de son chiffre d'affaires.

En octobre 2011, le groupe Bosal avait décidé de fermer la partie attelage et de la délocaliser en Allemagne et en Hongrie. 86 salariés de l'usine marnaise avait été licenciés.

En février 2012, les salariés de Bosal le Rapide avaient bloqué le site pendant deux semaines et séquestré par deux fois des dirigeants pendant quelques heures pour obtenir de meilleurs primes de licenciements.

Ils avaient repris le travail après avoir obtenu pour leurs collègues une prime de 25.000 euros nets et le paiement des jours de grève.

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