Les salariés d'Haribo acceptent le plan de la direction

C'est par référendum écrit que les salariés d'Haribo ont eu à se prononcer sur le plan proposé par leur direction il y a quelques semaines. La question était simple: les salariés devaient oui ou non accepter un plan qui prévoit davantage de flexibilité, des départs volontaires à la retraite, et notamment une réorganisation du temps de travail. Résultat plus de 65% des salariés l'ont approuvé.

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La direction avait mis en place de plan face à la menace de fermeture d'un site de pertes d'emplois pour cause de perte de compétitivité. Des mesures étaient nécessaires pour relancer l'activité. Mais la CGT, elle, n'approuve pas la méthode ni le plan. Elle estime que c'est du chantage et que les salariés n'ont pas vraiment eu le choix.

"C'était ou le plan ou la fermeture d'un site les gens ont eu peur", Guillaume Brante délégué CGT chez Haribo

Le plan Haribo, c'est un peu la loi El Khomri avant l'heure. Certains salariés par exemple vont devoir faire des concessions comme l'explique Michel un conducteur d'engin "plus nuits successives, 44 heures par semaine, plus d'heures supplémentaire, trois semaines de vacances imposées l'été".

Du côté de la  direction on affirme que les efforts sont nécessaires pour maintenir la bonne compétitivité des deux usines de Marseille et d'Uzès, 750 salariés au total mais qu'en échange il n'y aura pas de licenciements que des départs volontaires à la retraite et pas de gel des salaires.

"Il faut faire des efforts", le président du directoire d'Haribo Jean Philippe André

Mais pour les salariés Haribo enregistre aujourd'hui un bénéfice de plusieurs dizaines de milliers d'euros par an et l'entreprise n'a pas besoin d'augmenter sa compétitivité.