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Les Restos du cœur de Saint-Étienne s'attendent à recevoir plus de 1 500 bénéficiaires cet hiver

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La campagne d'hiver des Restos du cœur démarre ce mardi 26 novembre. À Saint-Étienne, l'un des dix plus gros centres de France, près de 130 bénévoles sont mobilisés pour accueillir les bénéficiaires.

Les Restos du coeur se préparent à la nouvelle campagne d'hiver (image d'illustration)
Les Restos du coeur se préparent à la nouvelle campagne d'hiver (image d'illustration) © Radio France - Nicolas Crozel

Fatima pousse la porte des Restos du cœur pour la première fois. À 52 ans, elle vient de perdre son mari et a encore deux enfants à charge.  Avec pour vivre, une allocation pour adulte handicapé de 850 euros par mois. "C'est l'assistante sociale qui m'a adressée ici. Comme je n'ai pas 55 ans, je n'ai pas droit à la retraite de mon mari. Il faut que j'attende d'avoir 55 ans. Ma fille a 20 ans, elle est encore étudiante et mon fils à 13 ans. C'est très difficile". 

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Comme Fatima, de plus en plus de quinquagénaires arrivent aux Restos du cœur suite à un accident de la vie : la perte d'un emploi, un veuvage, une maladie etc. Les responsables de ce centre de Saint-Étienne constatent également qu'il y a des plus en plus de retraités avec de petites pensions et des familles monoparentales, souvent des mamans seules avec des enfants, sans pension alimentaire ou presque.

Ouvrir un deuxième local au centre-ville

Raymonde, bénévole depuis 1985, s'inquiète pour l'accueil des bébés cette année : "o_n risque de manquer ou de couches, ou de lait.... parce qu'on ne sait pas exactement combien on va avoir de bébés. Paris se base sur l'année dernière. Mais cette année on a beaucoup plus de bébés. Donc on risque de leur dire qu'on ne peut pas donner ça parce qu'on n'a pas. Et ça c'est plutôt embêtant_". 

Le centre de  Saint-Étienne est l'un des 10 plus gros de France avec jusqu'à 1 500 bénéficiaires à la fin de la campagne d'hiver. Cette affluence n'est pas toujours facile à gérer selon son responsable, Jean-Claude Pays :"c'est vrai que cela nous pose quelques problèmes de fonctionnement, ne serait-ce que déjà le problème des locaux. On commence à être à l'étroit dans nos locaux. Donc un de nos projets à moyen terme c'est de pouvoir ouvrir un second centre sur Saint-Étienne de façon à pouvoir remplir notre mission avec un peu plus de sérénité". 

Jean-Claude Pays aimerait trouver un local dans le quartier de Beaubrun-Tarentaize pour couvrir l'ouest stéphanois et compléter le site actuel installé pas très loin de la place Chavanelle, 3 rue Croix-Courette. 

© Visactu

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