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Le premier crématorium pour animaux du département en projet près de Perpignan

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La Préfecture des Pyrénées-Orientales a publié, cette semaine, l'avis d'enquête publique concernant la création de ce qui pourrait être le premier crématorium du département. Le Boulou a été choisi par Cremacat pour y implanter son projet.

Le crématorium pourrait être ouvert aux professionnels mais aussi aux particuliers. Le crématorium pourrait être ouvert aux professionnels mais aussi aux particuliers.
Le crématorium pourrait être ouvert aux professionnels mais aussi aux particuliers. © Radio France - Thierry GACHON

Le parc d'activité d'En Cavaillès sur la commune du Boulou, pourrait bientôt voir sortir de terre le premier crématorium pour animaux du département. La Préfecture des Pyrénées-Orientales a publié, cette semaine, un avis d'enquête publique, qui débute le 15 janvier et se termine le 8 février. Les habitants du Boulou, de Montesquieu-des-Albères et Tresserre sont concernés.

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Cette enquête publique concerne le projet de l'entreprise Cremacat qui souhaite implanter un bâtiment de 360 m², sur une parcelle de 1.635 m², destinée uniquement à la crémation de nos animaux de compagnie.

Jusqu'à 1.800 crémations la première année

Dans le projet, deux fours à crémation sont prévus, un grand pour les animaux d'envergure et un plus petit. Tous les deux pourront fonctionner jusqu'à 10h par jour, avec un système de traitement des fumées pour limiter les rejets dans l'atmosphère.

La première année, les porteurs de projets espèrent assurer autour de 1.800 crémations. À terme, le bâtiment serait dimensionné pour effectuer 12.000 crémations par an.

Un crématorium pour les professionnels et les particuliers

S'il venait à voir le jour, le crématorium pourrait être ouvert aux professionnels, c'est-à-dire les vétérinaires ou encore les éleveurs, mais également aux particuliers.

"L'incinération s'est beaucoup développée. Les gens enterrent de moins en moins leurs animaux", note depuis déjà quelques années Christophe Guitton, vétérinaire à Perpignan. Pour le moment, les animaux décédés sont envoyés près de Nîmes pour y être incinérés, les cendres sont ensuite renvoyées vers Perpignan.

"C'est toujours bien d'avoir quelque chose en proximité, ne serait ce que pour le dérèglement climatique, pour que les camions n'aillent pas trop loin, explique Christophe Guitton. Ça peut aussi peut-être permettre aux propriétaires d'avoir une récupération des cendres qui se fasse plus rapidement."

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