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Le poids lourd de l'aéronautique, Daher, ouvre un nouveau centre logistique

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Le poids lourd de l'aéronautique, Daher, vient d'ouvrir un nouveau centre de logistique à Cornebarrieu, à côté de l'aéroport Toulouse-Blagnac. Ce nouveau site a été baptisé Log'in. L'entreprise créée à Tarbes cherche d'ailleurs à recruter des centaines de salariés.

Ce nouveau centre logistique est implanté à Cornebarrieu Ce nouveau centre logistique est implanté à Cornebarrieu
Ce nouveau centre logistique est implanté à Cornebarrieu - Daher

Après une crise sanitaire qui a bousculé et mis à mal le secteur de l'aéronautique, Daher semble bien se porter. L'entreprise cherche d'ailleurs à recruter en masse, dans tous les secteurs. Autre signe de bonne santé, Daher vient d'ouvrir un nouveau centre logistique. Dans la Nouvelle éco, on vous explique en quoi ça consiste et nous faisons le point avec le CEO de Daher, Didier Kayat. 

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France bleu : D'abord, qu'est-ce qu'on fait sur ce nouveau centre logistique ?

Didier Kayat : C'est un centre d'innovation logistique où avec des start-up, avec certains confrères dans la logistique, avec certains clients, nous avons vocation à faire évoluer la logistique, pour prendre en compte la numérisation, pour prendre en compte la décarbonation. On s'est rendu compte que c'est un secteur qui, même s'il représente 10% des emplois en France, est un secteur qui est très morcelé. Chacun joue un peu dans sa cour, chacun dans sa ligne de nage, et on avait besoin de travailler ensemble sur la logistique du futur.  

La crise sanitaire n'est pas tout à fait derrière nous, mais enfin, est-ce que vous vous en êtes remis à Daher ?

La crise sanitaire a fait beaucoup de mal à l'entreprise puisque, selon nos métiers, nous avons perdu jusqu'à 40% du chiffre d'affaires en 2020. Mais comme Airbus, comme toute la filière aéronautique. Et on est très fier d'avoir réussi à réduire de façon assez drastique le nombre de départs contraints puisqu'au départ, dans le pire scénario, on avait négocié avec nos syndicats la possibilité de supprimer jusqu'à 1.300 postes. Au bout du compte, deux ans après, on est à moins de 100 départs contraints, dont uniquement 33 en Occitanie.

Et aujourd'hui est-ce qu'on peut parler de retour à la normale ?

S'il n'y avait pas eu la guerre en Ukraine, parce qu'on passe de crise en crise. Maintenant, on est en plein dans l'impact de la guerre en Ukraine, avec toutes ses conséquences sur l'approvisionnement des matières, et le coût de l'énergie qui atteint des sommets extraordinaires. Donc dire qu'on est sorti de la crise, ce serait bien prétentieux, mais nous, on estime qu'on retrouvera en 2023 le niveau de rentabilité qu'on avait en 2019, donc les deux crises, nous aurons quand même coûté plus de trois années pleines.

Vous cherchez à recruter maintenant ?

Alors on cherche des profils à tous les niveaux, on cherche des profils sur ces nouveaux métiers, autour de l'électricité, de l'hybridation. On cherche des profils sur les métiers de l'avionneur, c'est-à-dire de la certification, de la navigabilité. Mais aussi, on cherche des compagnons. On appelle chez nous les gens qui travaillent dans nos usines, des compagnons. Il y a des métiers en tension, des métiers d'ajusteur, des métiers de contrôleur. Et on cherche aussi des gens dans nos entrepôts. On parlait de Log'in, qui puisse aussi évoluer vers ces métiers qui sont plus digitaux et qui sont le vrai enjeu de la transformation de ce métier demain.

Combien de postes ça représente ? 

Entre 600 et 800 postes pour 2022 et en 2023, on est sur la même tendance. Donc si certains de vos auditeurs ont encore des étoiles dans les yeux quand ils voient les avions voler, il ne faut pas qu'ils hésitent à nous rejoindre.

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